L’investiture de Mikheïl Kavelachvili : Un tournant pour la Géorgie
Ce dimanche, Mikheïl Kavelachvili a prêté serment lors d’une cérémonie discrète au Parlement géorgien, comme le rapporte The Guardian. Cet ancien footballeur de 53 ans, désormais leader du parti Pouvoir au peuple, connu pour ses positions anti-occidentales, marque une étape cruciale dans la crise politique actuelle de la Géorgie.
La crise a débuté après les élections législatives d’octobre dernier, remportées par le Rêve géorgien, mais contestées par l’opposition pro-occidentale pour des irrégularités, souligne le quotidien britannique.
Manifestations à Tbilissi : La tension monte
À Tbilissi, au moins 2 000 manifestants se sont rassemblés devant le palais présidentiel. Salomé Zourabichvili, la présidente sortante, avait annoncé son départ du palais, mais dans un discours plein de défi, elle s’est proclamée comme la “seule présidente légitime”, promettant de continuer le combat, selon Radio Free Europe.
Le Premier ministre Irakli Kobakhidzé a averti que le refus de Zourabichvili de quitter ses fonctions pourrait constituer une infraction pénale, entraînant de lourdes peines de prison pour toute personne impliquée.
Une opposition déterminée : L’appel de Zourabichvili
Salomé Zourabichvili ne compte pas démissionner le 30 décembre, jour de l’entrée en fonctions officielle de Mikheil Kavelashvili, comme l’indique la BBC. Elle a même rejoint les manifestants pour former une chaîne humaine sur les ponts de Tbilissi, soulignant son soutien à la contestation contre le Rêve géorgien, rapporte Euronews.
Sanctions américaines : Un coup dur pour le Rêve géorgien
Le 27 décembre, le département d’État américain a annoncé des sanctions contre Bidzina Ivanichvili, fondateur du Rêve géorgien, pour avoir “sapé l’avenir démocratique du pays au profit de la Russie”.
Selon le secrétaire d’État Antony Blinken, Ivanichvili et son parti ont fragilisé les institutions démocratiques et permis des violations des droits humains. Cette décision a provoqué la colère du Rêve géorgien, mais a été bien accueillie par l’opposition, qui exhorte l’Union européenne à prendre des mesures similaires, rapporte Radio Free Europe.
- Les États-Unis imposent des sanctions pour protéger la démocratie géorgienne.
- La communauté internationale reste attentive aux évolutions en Géorgie.
- Les tensions politiques internes continuent de diviser le pays.
Pour en savoir plus sur les implications politiques en Géorgie, consultez cet article du Guardian.
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