Je me réjouis de la fin de la maternité et du retour de la liberté – BLOG
L’occasion de parler, entre ados et adultes, de féminité, de sexualité, de maternité -tout en grignotant des cup cakes.
J’étais une fille, je suis devenue une femme, malgré moi
Mes règles n’ont pas été écarlates, mais transparentes.
Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide!
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J’étais une femme, je suis devenue, tardivement, une mère
Quand on se dédouble pour la première fois, n’est-ce pas extraordinaire?
C’est quoi, une mère? Accomplir un devoir biologique et social, et y trouver du sens? Tout ça prend du temps, beaucoup. Je me suis accrochée, j’ai adoré l’être, et les années ont filé sans que je ne m’en aperçoive.
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J’étais une mère, je suis devenue une… Une?
Et puis il n’y a aucune raison de se réjouir de perdre le pouvoir de se reproduire.
Très vite, mon enfant était grand. Et il est parti.
Ma maison s’est vidée et mon utérus s’est asséché. La maternité s’achevait.
Une empty nester.
Au sens littéral, un “nicheur vide”, un oiseau dont les petits se sont envolés du nid. Chez les humains, c’est un parent qui n’a plus ses enfants à la maison. (Heureusement que les Américains sont là pour nous aider avec le vocabulaire).
Je me suis heurtée à ce manque de mots, une fois mes 54 ans arrivés. Comment me qualifier désormais? Être “quinqua” me réduit à un âge -c’est pourtant l’expression que j’utilise.
Comment dire que j’ai aussi été une mère?
Please, please, tell me who I am.
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Une métamorphose en a caché une autre
Puisqu’il y a eu un début, il y a eu une fin. C’est rassurant de le savoir, je trouve: savoir qu’il y a des bornes, savoir que la maternité ne dure pas toute la vie, savoir qu’un jour, on cesse d’être mère. Ça m’a permis de mieux l’être, de davantage en profiter, et de prévoir “l’après”.
Aujourd’hui, j’en suis sûre: l’arrêt des règles n’est pas un gouffre, c’est un refuge. Un futur, un vrai.
Enviable, bien qu’ignoré.
Exaltant, bien que craint.
Exotique par-dessus le marché, puisque je suis aussi empty nester.
L’arrêt des règles n’est pas un gouffre, c’est un refuge
Oui, oui, oui, avec un peu de chance, j’en ai (rebelote) pour 40 ans.
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Essayez pour voir: sortez les paillettes, débouchez le champagne, invitez les copines. Vive la ménopause!
Vous pouvez suivre Véronique Mokski sur son blog: Les Nouvelles Femmes.
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