Le “pape” du MotoGP, Valentino Rossi l’accuse de manquer de respect pour ses rivaux, Franco Morbidelli, avec qui il a eu l’accident, le traite de “meurtrier”.
À près de 300 km/h dimanche, il est entré en collision avec l’Italien Morbidelli (Yamaha-srt), les deux motos poursuivant leur course folle sur la piste et coupant la trajectoire de Rossi -l’une devant, l’autre lui volant au-dessus-, l’évitant par miracle, comme on peut le voir sur les images ci-dessous.
À 41 ans et plus de vingt saisons au plus haut niveau, “Il Dottore” en a pourtant beaucoup vu et n’a pas été lui-même exempt de critiques après des duels parfois très musclés avec ses adversaires, voire ses coéquipiers.
“Ce n’est pas la première fois que Zarco fait ce genre de chose”
“Nous faisons un sport très dangereux, il faut respecter ses adversaires sur la piste”, a-t-il rappelé avant d’accuser: “Ce n’est pas la première fois que Zarco fait ce genre de chose et ce qui est arrivé est très clair: Zarco a dépassé Morbidelli dans la ligne droite et ensuite il ne voulait pas être repassé alors il a freiné devant lui”.
Le vainqueur du jour, Andrea Dovizioso, aussi Italien, a été plus mesuré en estimant qu’il convenait avant tout d’analyser en détails ce qui s’était passé entre Zarco et Morbidelli avant de porter un jugement.
Le Britannique Cal Crutchlow (Honda), considéré comme l’un des plus “chauds” du plateau, et connu pour ses prises de positions tranchantes, a qualifié la collision “d’incident de course”.
Face au tir de barrage, Johann Zarco, 30 ans, tente de se défendre: “Je ne sais pas ce qui s’est passé. J’ai l’impression que la moto de Morbidelli m’a poussé. J’ai pu le dépasser dans la ligne droite, j’étais déjà bien devant et, au moment du freinage, je me suis déporté sur la droite et c’est là où nous nous sommes heurtés. Ce n’était pas une manœuvre faite exprès”, a-t-il affirmé.
Il s’est expliqué dimanche après la course avec Rossi et Morbidelli, montrant ensuite aux journalistes les brûlures subies lors de sa longue glissade sur l’asphalte.
Car, comme le rappelle Dovizioso, la moto est un sport où il faut “parfois oublier que l’on est un humain” pour remonter sur des engins à la puissance dantesque sur des circuits où la moyenne approche 200 km/h et la vitesse de pointe 350 km/h et se battre au coude à coude.
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