Le 3 octobre dernier, des millions de Français découvraient stupéfaits les images de villages des Alpes-Maritimes ravagés par les crues spectaculaires de la tempête Alex ayant emporté sur leur chemin des ponts, routes et maisons. Julien Doré a lui aussi été “en état de choc”, comme il le confie à Nice Matin: “Les premières images qui nous sont parvenues à la télévision étaient celles de Saint-Martin-Vésubie. Cela m’a saisi tout de suite. Cela paraissait inimaginable que cette rivière, que je connais par cœur depuis mon enfance et qui fait généralement 60 centimètres de profondeur, se retrouve à monter à un tel niveau.”
Si l’interprète de “Coco câline” a depuis pu avoir des nouvelles rassurantes de ses proches et du chalet familial où il a passé ses vacances enfant et adolescent, il n’en est pas moins bouleversé. “On ne sait pas ce qui va se passer ensuite, parce que l’eau est arrivée très près. On le voit sur les images, parfois, les falaises glissent. Rien n’est sécure pour la suite (…) faut surtout penser aux disparus, aux gens qui ont perdu des proches. Et surtout penser à ce qu’il restera à faire pendant les prochains mois. Les dégâts sont tellement importants…”, explique-t-il au quotidien régional.
Récolter des fonds pour les sinistrés
Alors Julien Doré entend organiser “le plus rapidement possible quelque chose” pour venir en aide aux habitants sinistrés par le biais d’une vente aux enchères. “Je veux qu’on puisse mettre en vente plein d’objets différents afin de récolter des fonds pour les sinistrés. Je pense notamment à ma mini-moto, qui est un peu le symbole de cette histoire avec Saint-Martin-Vésubie. On la voyait dans différents clips du précédent album”, assure-t-il. “Bien évidemment, tous mes potes artistes seront à fond avec moi dans cette démarche.”
Dans son dernier album “Aimée”, sorti le 4 septembre dernier, Julien Doré chante notamment l’urgence climatique au travers de certains titres dont le single “La Fièvre”. “Les citoyens ont bien sûr leur rôle à jouer dans le changement. Mais souvent, ils sont désemparés (…) La responsabilité, elle est surtout à chercher du côté de ceux qui nous gouvernent. Eux peuvent prendre des décisions importantes, les leviers à actionner sont entre leurs mains”, soutient l’artiste.
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