Dans ce communiqué, transmis à l’AFP samedi 26 décembre explique que “les mots sont insuffisants pour exprimer sa reconnaissance”. Elle adresse ses profondes pensées aux familles des gendarmes”, conclut le message qui évoque l’“emprise” de Frédérik L. sur Sandrine S. et “plusieurs années de violences physiques et psychologiques”.
Une amie a alerté les secours
Les militaires, qui appartenaient à la compagnie d’Ambert, avaient été blessés mortellement alors qu’ils tentaient de secourir cette femme réfugiée sur le toit de sa maison après avoir été frappée à la tête par son compagnon.
D’après les premiers éléments de l’enquête communiqués par le procureur de Clermont-Ferrand, c’est elle qui avait alerté les secours, via une amie, alors qu’elle était sans ses deux filles nées d’une précédente union.
Face aux militaires, son compagnon avait ensuite mis le feu à sa maison. Des lors, la priorité était “de sauver une femme des flammes et d’un conjoint potentiellement violent”, avait indiqué le magistrat. Le forcené aurait ouvert le feu sans menaces préalables sur les gendarmes, dont on ne sait pas encore dans quel ordre ils ont été touchés.
Cérémonie d’hommage
Ce lundi 28 décembre, Florence Parly, ministre des Armées, et Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, ainsi que le directeur général de la gendarmerie nationale, présideront une cérémonie d’hommage à Ambert en l’honneur des trois militaires morts en mission.
Une décoration sera également remise à un quatrième gendarme blessé au cours de l’intervention.
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