La COVID m’oblige encore à reporter mon mariage, à croire qu’on me pousse à renoncer – BLOG
Notre union du 2 mai a été reportée au 17 octobre. Un report riche d’enseignements, car il nous a rappelé combien la vie est fragile et à quel point chaque moment est précieux.
Nous avons mis à profit ces 5 mois pour repenser notre union: liste d’invités restreinte, vin d’honneur annulé, plan de table par bulle sociale, repas au restaurant à midi sans piste de danse…
Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffingtonpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide!
Nous partageons nos actions avec nos proches, nos enfants, pour les convaincre qu’on peut toujours célébrer la vie si on le fait de manière responsable.
Nos objectifs étaient clairs: anticiper de nouvelles mesures, protéger nos 52 invités et sauver notre union!
Autorisés, mais contraints
Je suis furieuse et indignée. On veut nous laisser croire que le choix nous appartient, mais c’est faux. Tout est orienté pour que l’on renonce!
Alors je réfléchis encore:
- Dois-je faire la déclaration d’un grand évènement de moins de 1000 personnes? La COVID évite les rassemblements qui sont officiellement déclarés…
- Dois-je réserver une salle de cinéma? La COVID craint les salles obscures et les lieux de culture…
- Dois-je me mettre au football et fêter ma noce dans un stade? La COVID redoute les ballons ronds; contrairement aux salles de sport…
- Dois-je teindre ma robe en noire et célébrer mon mariage au cimetière? La COVID n’apprécie pas les enterrements…
La liste de mes interrogations est longue, mais en regardant la carte et les mesures de notre gouvernement, une seule subsiste: s’agit-il de diviser pour mieux s’aimer? Dans mon esprit, la question ne sonne faux qu’à quelques maux près.
Pour autant, la mariée est en deuil.
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