La dépression, c’est aussi en été – BLOG
«La dépression n’est pas une maladie honteuse et peut toucher n’importe qui.»
Publicité
La Dépression majeure et le Trouble Affectif Saisonnier estival peuvent survenir en ce moment, mais le TAS estival prendra fin à la rentrée, et surtout quand les températures baisseront, alors que la dépression majeure va perdurer si elle n’est pas traitée.
La dépression majeure
- Les insomnies et les cauchemars, qui entraîne une privation de sommeil et des troubles émotionnels diurnes;
- L’envie de s’isoler alors que les potes proposent de sortir;
- L’hypersensibilité, les crises de larmes, l’anxiété (ruminations, crises d’angoisses…), le moral bas, la colère, l’irritabilité, la contrariété permanente;
- Le manque de motivation et d’envie de faire des choses, l’impression d’être déconnecté de soi-même et de ses activités quotidiennes;
- L’impression de fonctionner au ralenti (problèmes d’attention, de concentration et de mémorisation);
- L’impression d’avoir du mal à évaluer correctement les situations (vous voyez tout en noir, ne voyez que le négatif, ressentez de la culpabilité, vous trouvez nul.le, etc.);
- Une perte ou une prise de poids rapide;
- Une profonde fatigue physique et mentale, dès le matin ;
- Des idées noires, l’envie de boire, de prendre des substances, des idées de suicide.
Si vous êtes dans une telle situation, je vous envoie tout mon soutien! Il est essentiel de consulter un médecin et votre psychologue, car les symptômes se nourrissent les uns des autres et il est facile de tomber dans une spirale. La dépression n’est pas une maladie honteuse et peut toucher n’importe qui.
Le trouble affectif saisonnier
Le TAS estival peut être provoqué par plusieurs facteurs:
- L’hypersensibilité à la chaleur: des études suggèrent des liens entre notre capacité à réguler notre température corporelle et notre bien-être émotionnel et mental. L’hyperthermie perturbe l’apport d’oxygène dans le cerveau et peut perturber la production de sérotonine, de dopamine et de noradrénaline, qui seraient impliquées à la fois dans la thermorégulation et dans notre santé mentale. C’est un cercle vicieux qui ne s’apaise que quand les températures baissent;
- Le soleil, la chaleur et la lumière perturbent notre rythme circadien et la production de mélatonine, l’hormone du sommeil, entraînant des insomnies et une privation de sommeil et nous rendant plus sensible, plus vulnérable, plus impulsifs, plus anxieux, moins concentrés, etc.;
- La peur du changement peut majorer l’anxiété chez les personnes qui ont besoin de stabilité et de leur routine. En été, tout change : les activités s’arrêtent, les rues se vident, l’activité professionnelle est moindre, il « faut » se délocaliser et partir en vacances…;
- L’été entraîne une pression sociale à l’amusement, comme à Noël. On se sent obligé de sortir, de boire, de s’éclater. Or, les personnes qui n’ont pas de partenaire pour voyager, pas de sous pour partir en vacances, pas de maison de famille à squatter, ou qui n’apprécient pas les pic-nic en plein soleil, peuvent se sentir exclues. La rentrée et l’automne sont vus comme une libération de l’été par les personnes qui ne sont pas fans de l’été.
Qu’en pensez-vous? Est-ce que vous connaissez le trouble affectif saisonnier estival?
Publicité
À voir également sur Le HuffPost: Après un burn out ou une dépression, comment éviter la rechute
Laisser un commentaire