La naissance de mon bébé malgré l’endométriose est mon plus beau cadeau – BLOG
Je vais vous raconter ma plus belle histoire d’amour où il n’y a ni prince charmant, ni conte de fée, car l’amour nous tombe dessus, dedans, partout, là où on ne s’y attend pas.
J’allais me retrouver seule, sans le père de mon enfant. Il fallait se remettre de cet uppercut: depuis 10 ans, on me disait que je n’aurais pas d’enfant sans FIV.
Ayant une endométriose sévère et multi-opérée, cette grossesse était le miracle qui m’amènerait à la première minute du reste de ma vie.
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Cette minute, je l’ai préparée pendant 9 mois. J’étais prête, mais terrorisée d’entrer là où je pensais ne plus pouvoir aller, là où je n’avais aucune conscience de ce qui m’attendrait, et impatiente d’écrire ma propre histoire, ou en tout cas, la partie la plus importante, celle qui allait compter plus que tout le reste.
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«Il fallait se remettre de cet uppercut: depuis 10 ans, on me disait que je n’aurais pas d’enfant sans FIV.»
J’ai vécu ma grossesse célibataire. Très honnêtement ça a été une période extrêmement difficile à vivre, et la place prise par ma solitude s’est peu à peu évaporée, quand mes proches m’ont entourée de leur soutien.
La grossesse: en solo
Quant à ma chère endométriose, son empreinte était toujours présente dans mon corps, je ne pouvais faire la différence entre celle-ci et les douleurs normales de la grossesse.
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Lorsque j’ai su le sexe de mon bébé, j’ai assez tôt ressenti le besoin de préparer le “nid”. Ce besoin s’est rapidement transformé en plaisir ! Ma fille n’était pas encore née et je voulais déjà le meilleur pour elle et c’était un véritable moteur qui illuminait mes journées.
Un soir, j’ai eu très mal à la tête et je voyais des étoiles argentées, symptômes d’une tension élevée : j’avais les signes d’une pré-éclampsie.
L’accouchement: césarienne en urgence
J’aurais aimé que ma maman vienne au bloc avec moi, elle m’avait accompagnée à tellement d’étapes jusqu’ici mais le chef de bloc malgré ma situation a refusé, – seul les pères sont autorisés- ça a été une claque mentale pour moi.
J’allais affronter ce moment -tant attendu- seule.
Ironie. Après ce moment, je ne serais plus jamais seule.
Assez rapidement, un joli bébé tout rose a été sorti de mon ventre ! Quelle émotion !
La naissance: un moment intense
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On l’a rapidement emmenée faire les premiers soins. J’ai eu une sensation jusqu’alors totalement inconnue: on m’avait séparée d’une partie de moi.
De retour chez nous, j’en ai passé des nuits sans dormir, ma fatigue était vertigineuse !
L’endométriose est revenue à grand pas, à ce moment-là… ( je pense qu’elle ne m’a jamais réellement quittée) mais cette fois, plus virulente, plus flamboyante qu’elle ne l’a jamais été. Mon corps était épuisé et c’était encore plus compliqué à gérer car maintenant je devais en plus de gérer ma maladie, m’occuper aussi de mon enfant.
Après: seule mais pas isolée
Je suis loin d’être isolée, je n’ai jamais été autant entourée d’amour et je remercie cette famille qui gravite autour de nous et qui remplit nos vies d’amour.
Je continue à m’émerveiller chaque jour de ce cadeau du ciel et malgré les difficultés et les peines sur mon chemin, je ne regrette rien!
Ce billet, initialement et intégralement publié sur le blog La Belle et L’Endo, a été reproduit sur Le HuffPost avec l’accord de son autrice.
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