TRANSPORT – Le secteur aérien, c’est seulement 2% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Alors pourquoi est-il si décrié par les associations de protection de l’environnement? La voiture n’est-elle pas un plus grand danger pour la survie de notre planète? La solution est-elle tout simplement de céder aux sirènes du “flight shaming”? Pas sûr… ou en tous cas pas sans une méthode claire, que l’on vous détaille dans ce 50e épisode de l’Enver(t) du décor, le podcast environnement du service du HuffPost.
Les campagnes ne manquent pas pour dénoncer l’impact du transport aérien, à tel point que la loi s’est en est mêlée: il est désormais interdit pour les compagnies d’établir une liaison dans l’hexagone qui vienne concurrencer un trajet en train équivalent d’une durée allant jusqu’à 2h30. Une victoire pour le climat? Pas si sûr…les petites lignes à moins de quatre heures de train étant rares, très rares.
Les plus techno-optimistes pourront arguer de la progression des appareils sur le front de la consommation de carburant, et donc de la pollution par kilomètre. D’autant que le kérosène artificiel (souvent dénommé SAF, pour sustainable aviation fuels) montre le chemin pour des technologies plus vertes dans les airs. Mais comme souvent, le progrès ne suffira pas: il faudra lui adjoindre une bonne dose de sobriété.
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