LE CROCODILE DE LA MORT
Séance unique le mardi 7 février à 20h.
OBLIK, le ciné-club de l’étrange du cinéma Utopia, vous propose tous les mois des rendez-vous cinéphiles autour d’un objet filmique non identifié. Cette fois-ci, on vous propose un voyage dans les bayous pour un délire redneck glauque, tendu et dégénéré avec : LE CROCODILE DE LA MORT ! Et après la séance, on se dirige vers le hall du cinéma pour discuter reptile et cul-terreux autour d’un bon verre.
Vous pouvez également retrouver les membres d’Oblik sur L’Eko des Garrigues 88.5.
(Eaten Alive) Tobe HOOPER – USA 1974 1h23mn VOSTF – avec Mel Ferrer, Carolyn Jones, Stuart Whitman, Robert Englund… Interdit aux moins de 16 ans – COPIE NUMÉRIQUE RESTAURÉE.
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p class= »date »>Du 07/02/23 au 07/02/23
Dans la moiteur estivale de la Louisiane, un motel un peu glauque perdu à la lisière des marais… Son propriétaire, le pitoyable Judd, est le maître attentionné d´un animal de compagnie peu ordinaire : un « charmant »… crocodile ! Gardée dans un enclos, la bête se repaît des victimes qui s´égarent jusque dans l´antre du fou sanguinaire et maniaque sexuel qui sert de propriétaire au Starlight Hotel. Enfant, chien, prostituée, jusqu’à la jambe de son protecteur, gare à ce qui tombe sous la dent du monstre !
Méfiez-vous de ce titre racoleur, traduction française qui tente de surfer sur la vague de l’horreur animalière lancée par le succès des Dents de la mer tout juste deux ans auparavant. Le film n’a strictement rien à voir avec le traditionnel film d’agression animale telle qu’on pourrait le conceptualiser. On peut plus facilement rapprocher le film du Psychose d’Alfred Hitchcock dont il partage le décor du motel et son tenancier malsain. Ce décor quasi unique du film est extrêmement stylisé, donnant à l’ensemble une dimension artificielle que le cinéaste ne tente pas de camoufler et qu’il vient même souligner avec une direction d’acteur et une réalisation presque hystérique. Le Crocodile de la mort est une pièce maîtresse de l’œuvre de Hooper, une antithèse du style documentaire et de la suggestion qui caractérisait son premier film, Massacre à la tronçonneuse.
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