le dico Brut. : « hystérique »
Leopold B.
une heure
Petite correction : c’est pas Freud qui le premier a parlé d’hystérie masculine, mais déjà Charcot et d’autres à l’époque. Quant au caractère supposé dégradant de la sexualité, du bas du corps, c’est peut-être vrai pour ceux qui sont pétris d’idéologie judéo-chrétienne profane, mais c’est pas obligatoire de prendre ça comme ça. En vrai on est tous plus ou moins hystériques, c’est une structure psychique importante qui nous permet par exemple de parler en public, comme le fait la linguiste ici. Elle ne devient gênante pour le sujet (et pour les autres accessoirement) que quand il ne peut pas faire autrement qu’entrer en relation avec l’autre sur ce mode. S’empêcher d’utiliser le mot comme insulte ne va pas faire disparaître la névrose qu’il désigne et il y a toujours des femmes comme des hommes hystériques (chez eux ça prend en gros la forme du don juan).
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