Il s’agit des Landes, du Tarn-et-Garonne, de la Gironde, de la Dordogne, de la Charente, de la Charente-Maritime, des Deux-Sèvres, du Nord, du Pas-de-Calais, de la Somme, de l’Oise, de l’Aisne, de la Marne, de la Meuse, de la Meurthe-et-Moselle et des Vosges.
Le pic de crue à Marmande était prévu hier vers 21h et l’étale devait durer une dizaine d’heures, a expliqué à l’AFP le directeur de cabinet de la préfecture Jean-Philippe Dargent. “La décrue ne va donc pas commencer avant ce jeudi matin”, a-t-il ajouté.
Plus en amont sur la Garonne, une évacuation a été proposée à quelque 80 personnes dans la commune de Port-Sainte-Marie en raison de signes de fragilité d’une digue, selon la préfecture. La salle des fêtes a été spécialement aménagée avec des lits de camp pour les recevoir. La digue est fragilisée par des galeries de ragondins et l’évacuation a lieu à titre préventif, a expliqué Jean-Philippe Dargent.
La préfecture assure que “les digues font l’objet d’une surveillance étroite et continue” sur ce tronçon de la Garonne marmandaise, passé en vigilance rouge mercredi en fin d’après-midi.
Ailleurs dans le département, la décrue est bien entamée, notamment sur le Lot aval, sur la Garonne à Agen, où le pic a été atteint tôt mercredi, et dans le sud du département (rivières Baïse, Gélise et Gers) où la baisse des eaux avait débuté mardi.
Cinq personnes évacuées
Depuis le début du phénomène météorologique “Justine” dans la nuit de vendredi à samedi, les pompiers du Lot-et-Garonne ont recensé 254 interventions.
En aval sur la Garonne, dans le sud du département de la Gironde, les niveaux d’eau continuaient de monter mercredi soir, notamment à La Réole où le pic devait être atteint dans la nuit de mercredi à jeudi, selon vigicrues.
La crue pourrait engendrer “des situations complexes”, a indiqué à l’AFP le maire Bruno Marty, précisant que cinq personnes avaient été évacuées préventivement mercredi et d’autres pourraient l’être d’ici jeudi.
Mercredi matin, environ 25 routes départementales girondines et quatre ponts reliant les rives de la Garonne (à Langoiran, Cadillac, Castets-en-Dorthe et La Réole) restaient fermés.
Dans les Landes, le niveau des cours d’eau était à la baisse, comme la Midouze à Tartas, petite ville dont la partie basse a été inondée deux fois en un mois, et à Dax sur l’Adour mais près d’une quarantaine de routes restaient coupées.
Les pompiers landais ont effectué 132 interventions depuis samedi, sans gravité mais ont secouru une personne dans son véhicule prisonnier des eaux, près de Dax.
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