Selon l’hebdomadaire politique, l’attaque informatique a concerné des personnalités du tribunal, du procureur de la République Rémy Heitz en passant par des avocats et des juges d’instruction chargés d’affaires sensibles, comme par exemple Aude Buresi, juge d’instruction au pôle financier qui a notamment travaillé sur le financement illégal de l’ex-FN ou le dossier libyen de Nicolas Sarkozy.
Le piratage semble avoir eu lieu par le biais de courriels frauduleux, une technique connue sous le nom de “cheval de Troie”. Selon le JDD, ces emails avaient l’apparence d’anciens échanges entre des confrères ou des collaborateurs.
“J’ai été alerté parce qu’ils étaient accompagnés d’une fausse adresse, raconte maître Pierre Cornut-Gentille, spécialisé dans le droit pénal des affaires. J’ai donc décidé de ne pas cliquer et du coup, je n’ai pas été atteint, comme me l’a confirmé mon informaticien.”
D’autres ont été moins attentifs, et ont été privés de leur ordinateur pendant plusieurs heures après avoir ouvert l’email. Par mesure de précaution, certaines convocations ont dû être reportées.
À la demande de Rémy Heitz, une enquête a été ouverte jeudi pour déterminer le ou les auteurs de l’attaque, ainsi que leurs motivations.
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