Les baby-boomers n’ont pas (du tout) la même vie sentimentale que leurs parents
C’est le constat dressé par Anne Solaz, directrice de recherche à l’Ined (Institut national d’études démographiques) dans une étude à paraître ce mercredi 10 février. Elle a rassemblé les données de plusieurs enquêtes sociologiques générationnelles, et a noté des disparités entre générations et entre hommes et femmes.
Des rebondissements
Explosion du nombre de personnes jamais mariées
Un tiers des hommes a connu une rupture
L’enquête débute lors de l’année 2005. Il en ressort qu’à cette époque, 29% des cinquantenaires interrogés pensaient probablement ou certainement reformer une union dans les 3 ans, contre 8% des sexagénaires et seulement 3% des
septuagénaires.
Ces intentions sont nettement plus fortes pour les hommes: 37% d’entre eux entre 50 et 59 ans déclarent avoir l’intention de former une nouvelle union contre 24% des femmes aux mêmes âges. Entre 70 et 79 ans, ils sont encore 10% à concrétiser un avenir à deux, contre seulement 1% des femmes.
Les hommes se recasent plus facilement
“Les hommes reforment plus fréquemment un couple à tous les âges que les femmes, précise l’étude. Ces écarts sexués se creusent avec l’avancée en âge: ils ont un quart de chances de plus à 50 ans, trois fois plus de chances à 73 ans, quatre fois plus à 86 ans”.
Quelles intentions?
Quoi qu’il en soit, “en 1996, les divorces impliquant un homme de plus de 50 ans représentaient 17% de l’ensemble des divorces, en 2016 ils en représentent 38%. Pour les femmes, ces divorces représentaient 11% du total des divorces en 1996 et 29% vingt ans plus tard”.
Le paysage sociologique est en mouvement perpétuel.
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