Les cowboys noirs oubliés de l’histoire

Florent C.
14 heures
Sauf que soyons honnête et lucide, dans la culture populaire et notamment au cinéma dans les western, quand on parle de cowboys, on ne parle pas vraiment de vachers littéralement mais plutôt de shérifs, de bandits, de mercenaires, de trappeurs ou de guides, et pas de prolétaires ou d’ouvriers de l’Ouest qui passent plus leur temps à garder des vaches… même si de grands western le montre aussi (au hasard Open Range…).
Même si effectivement les cowboys étaient historiquement des vachers et beaucoup étaient noirs car c’étaient des métiers difficiles et donc dédiés aux derniers immigrants noirs, cinématographiquement ce n’est pas le cas. Pas d’oublis historique à dessein mais simplement une mythologie à écrire.
Réhabilitons ces prolétaires qui ont fait l’Amérique mais tout en nous gardant d’une lecture politique et surtout militante dangeureuse à l’heure de l’idéologie woke et identitaire très présente aux états-unis…
Parler de génocide, c’est à dire d’une extermination réfléchie de millions d’individus en la comparant ainsi aux véritables génocides du XXe siècle est problématique. Alors que 90% des amérindiens à partir de 1492 et d’indiens d’Amérique ensuite ont disparus à cause d’épidémies de variole, de grippe, de typhus, de diphtérie, de salmonelle ou de rougeole pose un problème sémantique…
Contrairement à ce qu’il est souvent sous entendu, ces maux été le fait de la nature et pas de stratégie complotiste ou de de prémices de guerre bactériologiques massive, même si un ou deux exemples réels ont bien été documenté.
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