Les femmes en pleine guerre en Ukraine – DOSSIER
Si la loi martiale, qui vient d’être prolongée de trois mois, concerne les hommes âgés de 18 à 60 ans, certaines femmes ont elles aussi décidé d’être sur tous les fronts, de faire partie de la résistance et de prendre les armes. Parmi elles, certaines vivent des atrocités qu’il est difficile de décrire, notamment des viols. Le viol de guerre a toujours existé pendant les conflits, et la guerre en Ukraine ne fait pas exception.
Qu’elles aient choisi de rester qu’elles tentent de fuir ou qu’elles y soient parvenues, les Ukrainiennes peuvent se retrouver en situation de très grande vulnérabilité. C’est à elles que Le HuffPost a choisi de consacrer son nouveau dossier, publié ce mardi 24 mai, trois mois après l’invasion décidée par Vladimir Poutine.
Voici les grandes lignes de ce dossier, dont vous pourrez retrouver le détail dans chaque article.
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Pour secourir les Ukrainiennes, elle crée un réseau de covoiturage de femmes à la frontière
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À l’origine de cette initiative, Ella Jarmulska, entrepreneuse polonaise de 38 ans et mère de famille qui vit en banlieue de Varsovie, la capitale de la Pologne. Au début de la guerre en Ukraine, elle veut agir. Elle commence par organiser une collecte de produits de première nécessité dans l’école de sa fille. De l’argent, des couches, du lait pour bébé, de la nourriture, des médicaments…
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Hypertension, naissances prématurées… Le stress de la guerre affecte les femmes enceintes en Ukraine
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Selon le Fonds des Nations unies pour la population, 265.000 femmes ukrainiennes attendaient un enfant lorsque la guerre a commencé. 80.000 naissances sont attendues d’ici les trois prochains mois.
Sur le terrain, plusieurs reporters américains se sont intéressés à leur situation. Andrew E. Kramer s’est ainsi rendu dans une maternité de Kiev début mai pour le New York Times, Lauren Egan dans un hôpital de Varsovie, la capitale polonaise, pour NBC News fin avril. Tous deux témoignent du stress que ressentent ces femmes, et des complications que celui-ci entraîne pendant leur grossesse.
➡️ En savoir plus sur la situation des femmes enceintes en pleine guerre en Ukraine
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Le parcours infernal des femmes trans qui tentent de fuir l’Ukraine
En avril, on estimait que 5 millions d’Ukrainiens avaient fui leur pays. Et pour les personnes trans, cette décision de quitter leur foyer présente une difficulté supplémentaire. “Au cours de ma récente visite en Ukraine, j’ai également été informée du fait que certaines personnes transgenres rencontrent des difficultés pour quitter le pays”, expliquait le 17 mai Dunja Mijatović, Commissaire aux droits de l’homme au Conseil de l’Europe.
➡️ Lire l’article qui fait le point sur ce que vivent les femmes trans ukrainiennes
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Cette ONG se mobilise pour aider les Ukrainiennes à avorter en Pologne
Service d’aide à l’avortement médicamenteux, l’organisation est présente en Pologne depuis des années. “Avant la guerre, des femmes polonaises traversaient la frontière pour avorter en Ukraine, où la législation était moins dure”, raconte au HuffPost Venny Ala-Siurua, directrice exécutive de l’ONG.
Depuis 2005, Women on Web fournit des kits de pilules abortives aux femmes dont la grossesse date de moins de 12 semaines, dans plus de 200 pays dont la Pologne. “Nous recevons environ 25.000 messages par an de ce pays, chiffre-t-elle. Entre 2020 et 2021, nous avons reçu 60.000 demandes. Même si toutes les demandes n’aboutissent pas, c’est très élevé.”
➡️ Découvrir l’association qui aide les réfugiées ukrainiennes à avorter
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Comment parler des viols de guerre en Ukraine sans raviver le traumatisme des victimes?
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Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé le 17 mai le déploiement en Ukraine d’une équipe de 42 enquêteurs et experts, soit la plus grande mission jamais envoyée sur le terrain, pour enquêter sur les crimes commis pendant l’invasion russe.
À voir également sur Le HuffPost: À Cannes, une activiste dénonce les viols russes en Ukraine sur le tapis rouge
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