Entre le 1er juin et le 5 juillet, l’enquête noyade 2021 de l’agence sanitaire a répertorié 314 “noyades accidentelles documentées” ayant entraîné 79 décès, selon des résultats préliminaires.
Il s’agit d’un nombre ”élevé” qui représente, lorsqu’on compare à une enquête réalisée en 2018 sur cette même période, une hausse de 22% pour les noyades accidentelles, et de 58% des décès.
En 2020, les accidents de noyade recensés entre début juin et début août (donc deux mois pleins) avaient baissé d’environ 20% par rapport aux années précédentes, une diminution que Santé publique France attribuait à la fermeture de piscines en raison du Covid-19 et la moindre fréquentation des lieux de baignade.
Dégradation des capacités physiques après le confinement
Ces accidents sont survenus en 2021 “dans le contexte de levée des mesures de restrictions déployées pour la gestion de l’épidémie de Covid”, relève SpF. Des mesures qui “se sont traduites notamment par une réduction importante de l’activité physique et une prise de poids entraînant une probable altération de la condition physique de la population”.
La hausse des noyades “pourrait donc être partiellement liée à une mauvaise appréhension des capacités physiques ou à une dégradation de l’état de santé au sortir d’une longue période de moindre activité”, analyse SpF.
Elle appelle à “renforcer la prévention sur le risque de noyades à tous les âges, en insistant sur la reprise progressive de l’activité physique, dont la baignade”.
Les catégories d’âge les plus touchées par ces accidents sont les enfants de 0 à 5 ans (21% des noyades) et les personnes âgées de 65 ans et plus (25%). C’est en mer que les accidents ont été le plus nombreux (143). Suivent les piscines privées familiales (61), les fleuves et rivières (45), et les plans d’eau comme les lacs (33).
À voir également sur Le HufffPost: Stephen Ellison, diplomate anglais, sauve de la noyade une étudiante chinoise
En savoir plus sur L'ABESTIT
Subscribe to get the latest posts sent to your email.