Les élèves des zones B et C feront eux leur rentrée les 1er et 8 mars.
Jean-Michel Blanquer a assuré samedi sur BFMTV qu’“entre 50.000 et 80.000 tests” seront réalisés à partir de cette semaine, pour atteindre 200.000 tests par semaine.
“Avec les tests salivaires, nous pensons que presque tout le monde acceptera de se faire tester”, pronostique le ministre de l’Éducation nationale.
Attention, le prélèvement ne doit pas être fait dans les 30 minutes après avoir mangé ou s’être lavé les dents. Par ailleurs, pour les enfants de moins de six ans, qui ne savent pas forcément cracher, il y a la possibilité de recueillir la salive à l’aide d’une petite pipette.
Ces tests salivaires de détection du Covid-19 sur les personnes sans symptômes avaient reçu le 11 février le feu vert de la Haute autorité de santé (HAS), permettant des dépistages répétés dans les écoles et les universités.
Une sensibilité de 85%
Ce nouvel outil, qui permet d’éviter le fameux écouvillon dans le nez, a une bonne sensibilité de 85%, proche des tests nasopharyngés classiques.
La HAS recommande notamment de les étendre “aux personnes contact également en deuxième intention” mais “surtout au dépistage itératif (répété: NDLR) dans des populations ciblées telles que les écoles, les universités, les Ehpad, les personnel soignants”. “Leur très bonne acceptabilité et leur bon niveau de performance sont particulièrement adaptés à ce type de dépistage, et en particulier à leur répétition”, précise la HAS.
Ces tests salivaires en milieu scolaire arrivent à point nommé pour Jean-Michel Blanquer, qui ne cache pas craindre une augmentation du nombre de contaminations après les vacances.
“C’est à craindre mais c’est pour cela que je dis à tous ceux qui nous écoutent: ’Soyez attentifs pendant les vacances! Les vacances ne signifient pas relâchement des règles sanitaires. Il faut faire appel à la responsabilité de chacun”, a-t-il martelé samedi sur BFMTV.
Par ailleurs, le ministre a répété que “pour l’instant, on est sur une stabilisation des règles” en milieu scolaire, tout en soulignant que c’était “inévitable” que les règles continuent d’évoluer.
Semblant prendre acte de l’évolution épidémique, l’Éducation nationale a adopté en début de semaine un nouveau protocole sanitaire assouplissant les règles qui imposent une fermeture de classe en cas de contamination par le variant britannique.
Désormais, trois cas positifs au variant anglais entraînent la fermeture d’une classe et les personnels de l’éducation ne sont plus systématiquement considérés comme cas contact, en présence d’élèves positifs. Le ministre a précisé que la présence d’un seul cas du variant sud-africain ou brésilien pouvait entrainer la fermeture d’un établissement.
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