Amazon, reconnu pour son assistant vocal Alexa, semble rencontrer des difficultés dans le déploiement de son intelligence artificielle (IA). Au lieu de cela, l’entreprise a décidé d’investir 4 milliards de dollars dans Anthropic, propriétaire de Claude AI. Des interrogations se posent sur le retard de lancement d’Alexa IA : nécessite-t-elle encore des améliorations ou ne parvient-elle pas à répondre aux attentes des utilisateurs en matière d’ergonomie ?
En comparaison, Apple a récemment lancé son Apple Intelligence, intégrant des fonctionnalités plus accessibles, bien que cette IA ne prenne pas encore en charge le français. De son côté, Alexa peine à fournir des réponses fluides et naturelles.
Des retards inattendus freinent la progression d’Alexa IA. Fortune a révélé que l’intelligence artificielle d’Amazon souffre de certaines contraintes, en particulier une latence élevée au niveau du système, ce qui affecte sa capacité à générer des réponses rapidement. Les tests utilisateurs ont montré une satisfaction en berne, avec une note de seulement 4,57 sur 7, bien en dessous de l’objectif initial de 5,5.
Tous ces facteurs ont conduit Amazon à repousser le lancement de l’IA Alexa, qui était prévu pour le 14 novembre. En outre, l’IA pourrait ne pas être compatible avec les modèles plus anciens, nécessitant ainsi une mise à niveau de l’appareil. Cela soulève des craintes quant à la réaction des clients qui pourraient être frustrés de devoir mettre à jour leur équipement sans pouvoir utiliser la nouvelle IA d’Alexa.
Un autre élément à considérer est l’arrivée de Claude AI parmi les partenaires d’Amazon. Bien que Claude ne prenne pas encore en charge le mode vocal, il est perçu comme une alternative sérieuse au chatbot de ChatGPT. Le partenariat avec Anthropic pourrait cependant offrir un avantage à Amazon, avec l’espoir d’intégrer un mode vocal à Claude AI.
Malgré les retards technologiques, des fuites ont révélé que l’entreprise planifie des transformations stratégiques dans son écosystème de services connectés. Amazon envisage de redéfinir l’interaction entre son assistant vocal et des partenaires commerciaux tels que GrubHub, Ticketmaster et Uber. L’objectif est que l’IA d’Alexa devienne capable d’effectuer des tâches de manière autonome, sans avoir besoin de rediriger les utilisateurs vers d’autres applications.
Imaginez un futur où une simple commande vocale permettrait à Alexa de réserver un billet de cinéma ou de commander automatiquement votre plat préféré en se basant sur vos données personnelles, sans intervention humaine. Toutefois, cette autonomie soulève des questions sur la confiance des utilisateurs quant à la précision des actions automatisées et la sécurité des transactions. Le risque le plus préoccupant demeure la possibilité qu’un malentendu vocal mène à des achats non intentionnels.
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