Une vague de licenciements silencieuse
Alors que certains salariés, comme ceux de Michelin, expriment leur mécontentement en brûlant des pneus, et que d’autres, tels que les employés d’Auchan, envahissent les magasins pour faire entendre leur voix, d’autres licenciements se déroulent dans l’indifférence générale. C’est dans un silence presque assourdissant que la banque CCF, anciennement connue sous le nom de HSBC France, a annoncé, le 4 décembre, son intention de se séparer de 1 410 employés. Cela représente plus d’un tiers de sa masse salariale et concerne également la fermeture de 84 de ses 235 agences.
Cette décision soulève des questions sur la gestion des ressources humaines et l’impact de tels licenciements sur le moral des équipes restantes. Les chiffres sont alarmants, et la manière dont cette restructuration est communiquée est tout aussi préoccupante.
- 1 410 licenciements : Une réduction significative de la main-d’œuvre.
- 84 agences fermées : Une contraction du réseau qui pourrait affecter le service client.
- Silence médiatique : Peu de réactions publiques face à cette annonce.
Ce genre de licenciements, effectué dans le silence, souligne une tendance inquiétante dans le monde du travail, où les employés se retrouvent souvent isolés face à des décisions qui affectent leur avenir professionnel. La situation appelle à une réflexion plus profonde sur la communication interne et l’accompagnement des salariés en période de changement.
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