Des avancées significatives pour la protection mondiale

Le 12 avril 2025, les délégués des pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont franchi une étape importante vers un accord mondial destiné à renforcer la protection contre de futures pandémies. Ce compromis fait suite à plus de trois ans de négociations intenses, soulignant la nécessité d’un cadre robuste pour faire face aux crises sanitaires mondiales.

Un accord de principe prometteur

Anne-Claire Amprou, la coprésidente du processus de négociation et ambassadrice de France pour la santé mondiale, a déclaré : « On a un accord de principe et on met en réserve l’accord définitif des capitales ». Lors des discussions prévues à Genève, les représentants se pencheront sur les derniers détails avant de soumettre le texte à l’Assemblée mondiale de la santé en mai, où tous les pays membres devront l’adopter.

Un moment historique pour l’OMS

Les délégués ont célébré ce moment après une séance de négociations marathon de près de vingt-quatre heures. Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a salué cette avancée comme un signal fort de coopération internationale. Il a déclaré : « C’est un très bon signal. Vous faites partie d’une histoire incroyable en train de se faire ». Le président français, Emmanuel Macron, a aussi salué cet accord de principe comme une « décision cruciale » pour préparer le monde aux pandémies à venir.

Des préoccupations autour du transfert technologique

Un des points clés discutés a été le paragraphe 11 du texte, qui concerne le transfert de technologies de production de produits de santé, particulièrement en faveur des pays en développement. Des tensions persistent, notamment avec les pays d’Amérique latine appelant à faciliter ce transfert, en opposition aux enfermements sur le caractère volontaire du processus par certains pays à forte industrie pharmaceutique.

La nécessité d’une réforme du système de santé mondial

Selon Mme Amprou, les discussions ont montré une véritable volonté de parvenir à un accord qui pourrait transformer la manière dont le monde répond aux pandémies. Toutefois, des experts comme David Reddy, directeur général de la Fédération internationale de l’industrie pharmaceutique, soulignent que des points restent à clarifier pour garantir un accord pratique et efficace.

Un cadre en réponse au défi du multilatéralisme

Cette initiative arrive dans un contexte de **crise mondiale du système de santé** exacerbé par le retrait des États-Unis de l’OMS et la réduction de l’aide internationale. Les experts préviennent que de tels retraits nuisent à la surveillance internationale des menaces sanitaires. Le texte discuté pourrait être crucial pour éviter que des crises telles que la pandémie de **Covid-19** se reproduisent, tout en apprenant des erreurs passées comme l’accaparement des vaccins par les pays riches.

Dans ce cadre, la **grippe aviaire H5N1** et les flambées de **rougeole** rappellent que le monde est encore à risque. Ces éléments mettent en lumière l’urgence d’avoir un accord qui garantisse une réponse rapide et coordonnée, essentielle pour protéger la santé de tous.


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