Macron dénonce « l’agression » de Michel Zecler, des images qui « nous font honte »
Le président appelle à “la Concorde”
“Je demande au gouvernement de me faire rapidement des propositions pour réaffirmer le lien de confiance qui doit naturellement exister entre les Français et ceux qui les protègent et pour lutter plus efficacement contre toutes les discriminations”, poursuit le chef de l’État, qui intervient pour la première fois dans ce dossier.
Il ajoute être le “garant” des libertés, en particulier la liberté d’expression et de la presse. “Je n’accepterai jamais que ces libertés puissent être reniées”, dit-il, en pleine polémique sur l’article 24 qui veut sanctionner la diffusion malveillante d’images de policiers en opération.
Le chef de l’État souligne aussi vouloir défendre la liberté de manifester. “Chaque citoyen doit pouvoir exprimer ses convictions et revendications à l’abri de toute violence et de toute pression”.
“La France est un pays d’ordre et de liberté, pas de violence gratuite et d’arbitraire”, poursuit le président. Il faut “conduire avec détermination, calme et respect les débats qui sont aujourd’hui ceux de notre société. Ni l’invective, ni l’opprobre, ni les manipulations ne sauraient y contribuer”, conclut-il en appelant à “la concorde”.
Le chef de l’État a reçu jeudi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour lui demander de prendre des sanctions claires contre les policiers qui ont frappé le producteur.
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