Les défis du métier d’actrice : Margaret Qualley témoigne
Margaret Qualley, actrice reconnue, a récemment partagé ses expériences avec les prothèses qu’elle a utilisées pour son rôle dans le film de body horror, The Substance. Lors d’une interview sur le podcast Happy Sad Confused, elle a révélé les effets durables que ces prothèses ont eus sur sa peau, précisant qu’elle a souffert de dommages cutanés pendant près d’un an après le tournage.
Une peau mise à rude épreuve
L’actrice, qui incarne le personnage de Sue, a décrit comment son apparence a été modifiée à la suite des séances de tournage. Elle a expliqué que certaines scènes de fin de film, où l’on voit son visage, ont été tournées sous des angles spécifiques en raison de sa peau endommagée. Margaret a déclaré : « C’était parce que mon visage était tellement abîmé à ce moment-là qu’on ne pouvait plus vraiment filmer mon visage. » Cette situation montre à quel point les exigences du tournage peuvent affecter la santé des acteurs.
Des effets visibles même dans de nouveaux projets
Qualley a également révélé que son combat contre l’acné, causé par les prothèses, a perduré même lors de son nouvel engagement. Lorsque le tournage de Kinds of Kindness a commencé, elle se battait encore contre les séquelles de cette expérience. L’actrice a ironisé sur le fait que le personnage qu’elle joue dans ce film, qui souffre également d’acné, correspondait étrangement à sa réalité. « C’était parfait », a-t-elle dit, soulignant l’ironie de sa situation.
Un an de rétablissement physique
Elle a mentionné qu’il lui a fallu environ un an pour se remettre complètement des effets des prothèses. La résilience de Margaret face aux défis physiques de son métier illustre la pression constante que subissent les acteurs pour correspondre à des normes artistiques, parfois au détriment de leur santé physique.
Un aperçu de *The Substance*
The Substance, qui met également en vedette Demi Moore et Dennis Quaid, raconte l’histoire d’une célébrité en déclin qui consomme une drogue du marché noir : une substance qui lui permet de temporairement revivre sa jeunesse. Le film explore des thèmes complexes tels que la beauté, le vieillissement, et les risques liés aux interventions pour garder une apparence jeune.
Le processus de création des prothèses
Le designer de production, Pierre Olivier-Persin, a éclairé le processus de fabrication des prothèses dans le film. Selon lui, il commence par établir un moule vivant de l’actrice, puis il sculpte les modifications souhaitées. Ce travail complexe nécessite plusieurs étapes, allant du moulage à l’application de matériaux comme le silicone, avant de les peindre pour obtenir un aspect réaliste. Ce savoir-faire artistique met en lumière le dévouement et l’expertise nécessaires dans l’industrie du cinéma pour créer des visuels impressionnants.
En savoir plus sur L'ABESTIT
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Laisser un commentaire