La raison? Un déferlement de haine qu’elle ne parvenait pas à contenir. “L’engagement politique ne saurait justifier les raids numériques. Face à une vague de cyberharcèlement incluant des menaces de mort, j’ai déposé plainte et demandé à Twitter d’agir”, a tweeté la ministre, qui a décidé de protéger son compte le temps que les choses se calment.
Dans son message, Marlène Schiappa semble d’ailleurs regretter le manque de réactivité du réseau social, malgré ses signalements. “Twitter restant dans l’inertie, j’ai fait passer mon compte en privé”, précise-t-elle. Un geste pour le moins inhabituel -si ce n’est inédit- pour une ministre en exercice. Résultat, seules les personnes qui la suivaient déjà peuvent voir ses tweets et les demandes d’abonnement font désormais l’objet d’un examen.
Comme le rappelle franceinfo, ce n’est pas la première fois que la ministre est la cible de la haine en ligne. En janvier 2019, elle avait révélé avoir porté plainte après une avalanche de messages violents à la suite son opposition à la cagnotte en ligne en soutien à l’ex-boxeur Christophe Dettinger durant une manifestation de gilets jaunes.
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