Marseille : départ du préfet, avenir du plan incertain

Un changement de cap pour Christophe Mirmand

Le vendredi 3 janvier, un décret a officialisé la fin de mission de Christophe Mirmand, le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et du département des Bouches-du-Rhône. À 63 ans, il a pris ses nouvelles fonctions en tant que directeur de cabinet du ministre des Outre-mer, Manuel Valls. Ce changement de poste survient après quatre années et demie passées à Marseille, un timing rythmé par la valse des cabinets ministériels.

Un parcours marquant à Marseille

Christophe Mirmand a accepté son nouveau poste avec un sentiment de devoir envers l’État, déclare-t-il : « On m’a sollicité, j’ai considéré que le service de l’Etat m’amenait à répondre positivement ». Sa longévité à Marseille est remarquable, lui qui a été le principal coordinateur du plan Marseille en grand, initié en septembre 2021 par le président Emmanuel Macron.

Objectifs ambitieux du plan Marseille en grand

Le plan s’est fixé des objectifs clairs en réponse aux défis que rencontre la deuxième ville de France. Avec une enveloppe globale de 5 milliards d’euros, le programme vise à :

• Améliorer l’éducation : en modernisant les infrastructures scolaires.
• Augmenter l’offre de logements : en construisant de nouveaux logements accessibles.
• Rendre les transports plus efficaces : en développant le réseau de mobilité.
• Renforcer le système de santé : en améliorant l’accès aux soins pour tous les citoyens.

Pour Mirmand, ce plan a constitué une « part importante » de son travail depuis sa nomination en juillet 2020.

Un héritage à préserver

Avec son départ, la mission du plan Marseille en grand est plus cruciale que jamais. Mirmand, en tant que dernier haut fonctionnaire ayant suivi ce projet de près, laisse une empreinte significative dans l’organisation et l’exécution de ce plan. Son expertise sera essentielle pour assurer la continuité et la réalisation des objectifs fixés.

Une transition vers l’avenir

La nomination de Mirmand à Paris marque un tournant pour les Bouches-du-Rhône. La sous-préfète Virginie Averous prend le relais en tant que coordinatrice, mais les défis restent grands. Le respect des délais et l’efficacité des projets initiaux devront être assurés pour que Marseille profite des bienfaits du plan. Ce départ ouvre également la voie à des changements possibles dans l’approche gouvernementale envers cette région sensible.

Un regard sur l’avenir

Alors que Marseille se prépare à embrasser un nouveau chapitre de son histoire, tous les regards sont tournés vers la mise en œuvre réussie du plan Marseille en grand. Les attentes sont hautes et l’enjeu d’améliorer la qualité de vie des habitants est plus pertinent que jamais. Pour suivre l’évolution de la situation, un suivi régulier des avancées est à envisager, et le succès de ce programme pourrait devenir un modèle pour d’autres métropoles en France.