Des violences inouïes en Syrie

Le 9 mars 2025, le président syrien par intérim, Ahmad Al-Charaa, a promis de poursuivre les responsables d’une « effusion de sang » ayant causé la mort de près de 1 000 civils depuis le 6 mars. Cette montée de violence est la plus marquée depuis la chute de Bachar Al-Assad. Les autorités annoncent des efforts pour rétablir la paix, mais la situation ne fait qu’empirer.

Les tragédies humaines révélées

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a rapporté que 973 civils, y compris des femmes et des enfants, ont été tués, attribuant ces meurtres à des « exécutions sommaires et des opérations de nettoyage ethnique ». Les forces de sécurité et leurs alliés sont responsables de ces atrocités, exacerbant les tensions ethniques et politiques.

Les origines des troubles

La violence a débuté suite à une attaque des partisans de Bachar Al-Assad sur des forces de sécurité à Jablé, provoquant des représailles militaires dans les provinces de Lattaquié et de Tartous. Les officiers en charge n’ont pas été en mesure de fournir un bilan clair des pertes, mais l’OSDH précise qu’au moins 481 membres des forces pro-Assad ont également été tués dans cette effusion de sang.

Engagement pour la justice

Dans son discours, Al-Charaa a appelé à préserver l’unité nationale et a annoncé la création d’une commission d’enquête indépendante pour prendre en charge les cas de violence à l’encontre des civils. Il a promis de « demander des comptes » à tous ceux impliqués dans ces crimes, marquant une intention de passer à l’action contre les responsables.

La diversité des victimes

Le nouveau dirigeant a affirmé son engagement à défendre l’ensemble du peuple syrien, quelles que soient ses confessions. Plusieurs personnalités, notamment le patriarche orthodoxe d’Antioche, ont souligné que les massacres avaient également touché de nombreux chrétiens innocents. Cela marie des réalités complexes dans un pays multiethnique où des tensions religieuses antérieures perdurent.

Tensions croissantes à Damas

Des manifestations ont éclaté à Damas, provoquées par des résidents mécontents des violences. Des vidéos montrent des atrocités commises, mais leur véracité reste à confirmer. Les forces de sécurité ont dispersé des sit-ins de protestation, renforçant une ambiance de « fragilité du gouvernement », comme l’a souligné l’analyste Aron Lund, reliant cela à la dépendance croissante du régime envers des groupes radicaux.


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