Mélenchon, contre la loi séparatisme, fait un long réquisitoire à l’Assemblée
“C’est une loi inutile et pour le reste dangereuse car elle menace les libertés”, a tancé Jean-Luc Mélenchon. Elle “ouvre la porte à un déferlement que nous ne connaissons que trop” visant les musulmans.
-Il y a “autre chose à faire” pour Mélenchon
Fustigeant l’une des dispositions du texte, le contrat d’engagement républicain à l’adresse des associations, il a dénoncé un “absurde serment d’allégeance” ou s’est amusé des critiques de la conférence des évêques de France (CEF) visant le projet de loi.
“Nous avons autre chose à faire”, a-t-il fait valoir citant l’épidémie de Covid-19, le dérèglement climatique ou les plans sociaux, plutôt que des débats attendus sur le foulard, la polygamie ou les certificats de virginité.
Quid du séparatisme social? s’est-il encore interrogé dans un long discours fourmillant de références historiques, mais suscitant souvent des interpellations furieuses dans les rangs de la majorité.
Mélenchon “porte-parole du cléricalisme” selon Darmanin
Le leader “insoumis” a notamment provoqué la colère des députés de LREM ou de la droite lorsqu’il a dit sa “fierté” d’avoir participé à la marche controversée contre l’islamophobie du 10 novembre 2019.
“C’est la plus grande honte sur vous”, a crié le LREM François Cormier-Bouligeon. “Où avez-vous vu les démons que vous dénoncez si ce n’est dans votre propre tête?”, a fait mine de s’interroger le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin qui pilote ce texte, côté gouvernement. Celui-ci a ironisé sur la posture de Jean-Luc Mélenchon devenu selon lui, “le porte-parole du cléricalisme”.
Dans une ambiance houleuse, Christophe Castaner, président du groupe LREM, a estimé que Jean-Luc Mélenchon refusait le texte et le constat du séparatisme islamiste “par idéologie ou par faiblesse”.
“C’est vous qui amalgamez et renforcez le discours populiste de l’extrême droite”, a-t-il taclé alors que le chef de file des députés LFI boudait ostensiblement la réponse de l’ex-ministre de l’Intérieur en quittant les travées du Palais Bourbon.
À voir également sur Le HuffPost: Macron et Castex n’ont pas la même approche sur les causes du “séparatisme”
Mélenchon “porte-parole du cléricalisme” selon Darmanin
Le leader “insoumis” a notamment provoqué la colère des députés de LREM ou de la droite lorsqu’il a dit sa “fierté” d’avoir participé à la marche controversée contre l’islamophobie du 10 novembre 2019.
“C’est la plus grande honte sur vous”, a crié le LREM François Cormier-Bouligeon. “Où avez-vous vu les démons que vous dénoncez si ce n’est dans votre propre tête?”, a fait mine de s’interroger le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin qui pilote ce texte, côté gouvernement. Celui-ci a ironisé sur la posture de Jean-Luc Mélenchon devenu selon lui, “le porte-parole du cléricalisme”.
Dans une ambiance houleuse, Christophe Castaner, président du groupe LREM, a estimé que Jean-Luc Mélenchon refusait le texte et le constat du séparatisme islamiste “par idéologie ou par faiblesse”.
“C’est vous qui amalgamez et renforcez le discours populiste de l’extrême droite”, a-t-il taclé alors que le chef de file des députés LFI boudait ostensiblement la réponse de l’ex-ministre de l’Intérieur en quittant les travées du Palais Bourbon.
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