Jusqu’à 15 départements, notamment la totalité de l’Ile-de-France et des Hauts-de-France, avaient été placés en alerte rouge canicule en raison des risques de surmortalité liés aux températures très élevées, combinées à la pollution à l’ozone et à l’épidémie de Covid-19.
Toutes les vigilances rouges avaient été levées mercredi, laissant 47 départements d’un grand quart nord-est en vigilance orange. Puis 21 demeuraient encore en vigilance orange jeudi matin, avant l’annonce de la levée totale à 16H.
La multiplication des vagues de chaleur est un des marqueurs les plus clairs du réchauffement de la planète et même si ce nouvel épisode n’aura pas atteint l’intensité de ceux de 2019, avec un record à 46°C, ni la longueur de la canicule historique de 2003, il devrait se classer dans les cinq plus sévères subis par le pays.
Cette canicule devrait malgré tout atteindre le top 5 des plus sévères qu’aura connu la France, avec des nuits tropicales, la barre des 40°C une nouvelle fois franchie sur de nombreuses stations météo ou des séries de plusieurs jours consécutifs très chauds pour certaines villes, même au nord de la Loire.
Par exemple, la station historique de Paris-Montsouris a enregistré six jours au dessus de 35°C en une semaine (contre 9 jours consécutifs en 2003), avec un pic à 39,1°C.
La nuit du 9 au 10 août a elle été la plus douce de l’année jusque là, ”+tropicale+ même à l’échelle du pays avec une moyenne d’un peu plus de 20°C sur l’indicateur thermique national. Une valeur atteinte une seule fois entre 1947 et 2002, 21 fois depuis 2003″, a commenté le prévisionniste Gaétan Heymes sur Twitter.
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