#MeToo du sport: 191 éducateurs et entraîneurs écartés ou suspendus depuis un an
Avec un constat édifiant: la plateforme a reçu 387 signalements impliquant 421 personnes, rapporte Radio France. Cela un an seulement après les accusations de viol de l’ancienne patineuse artistique contre son ex-entraîneur Gilles Beyer. Dans 83% des cas, les victimes sont des femmes. 82% étaient mineures au moment des faits et 89% des faits dénoncés concernent de violences sexuelles.
Le panel des sports concerne les 48 des 155 fédérations sportives répertoriées en France. Les préfets ont procédé à la suspension, mise à l’écart ou à l’interdiction de pratiquer de 191 personnes, ajoute France Inter, précisant que la réponse pénale sera, elle, plus lente. Les agresseurs sexuels sont à 96% des hommes. 72% de ces agresseurs présumés avaient une fonction d’éducateur sportif.
“Il y a une vraie prise de conscience”
“Il y a parfois des prises de conscience qui restent lettre morte. Or là, il y a une vraie prise de conscience et une vraie volonté de changer les choses. Alors forcément ça ne peut pas se faire du jour au lendemain dans toutes les fédérations”, a souligné le président des “Papillons” à France Inter. Parallèlement, les comités olympique et paralympique ont mis au point un réseau de 74 référents sur les questions de violences sexuelles afin d’aider les dirigeants à mieux les prémunir.
Ce vendredi matin, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, participe à une table ronde de la Convention contre les violences dans le sport pour y expliquer le parcours judiciaire pour la victime et le cheminement d’une plainte.
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