Michael Cohen face à l’étrange décision de Justice
Lors d’une récente interview sur MSNBC, l’ancien avocat de Donald Trump, Michael Cohen, a exprimé son désarroi suite à l’« unconditional discharge » prononcé par le juge Juan Merchan à l’encontre de Trump. Ce terme, qui désigne une condamnation sans sanction, a tellement troublé Cohen qu’il a même dû interroger un bot d’intelligence artificielle pour en comprendre la signification. Cela a soulevé des questions sur l’équité et la transparence de l’application de la loi.
Le contexte de la décision
Cohen, lui-même impliqué dans le scandale des paiements discrets à des dames de compagnie, a été condamné à six ans de prison pour son rôle dans cette affaire. En comparaison, la décision de Merchan d’accorder à Trump une condamnation sans punition a été perçue comme des traitements distincts pour deux individus liés à la même affaire.
Le dilemme de Michael Cohen
« Je suis manifestement très partagé sur ce que j’aurais aimé voir se produire », a déclaré Cohen. Il a exprimé son incompréhension face à cette décision en soutenant qu’il n’avait jamais entendu parler d’un tel « unconditional discharge » dans sa carrière juridique. En effet, cette situation soulève des soupçons quant à l’application de la justice, en particulier pour un ancien président.
Réactions à l’égard de la justice
Cohen a noté qu’il a cherché des références historiques à un tel cas et n’a rien trouvé : « Je n’ai pas trouvé quelqu’un dans l’histoire qui a déjà reçu un unconditional discharge. » Cela le pousse à douter de la légitimité du jugement de Merchan, bien qu’il ait ajouté que cette décision était « judicieusement prise » compte tenu des circonstances.
Les implications du jugement
Bien que Cohen reconnaisse la décision du juge, il souligne l’absence de responsabilité et de dissuasion. Pour lui, un jugement sans conséquences n’a pas de sens : « S’il n’y a pas de responsabilisation et pas de facteur de dissuasion, je ne vois pas l’intérêt d’avoir la condamnation. » Cela soulève la question de la valeur des verdicts judiciaires lorsque les sanctions ne sont pas appliquées.
Une question de respect pour la présidence
Enfin, Cohen termine par une réflexion profonde sur la présidence et la manière dont il perçoit cette situation : « Je garde beaucoup de respect pour l’office de la présidence », affirme-t-il, tout en regrettant que Trump soit désormais le premier président américain à être reconnu comme un criminel. Selon lui, il est impératif que la loi soit appliquée équitablement, sans quoi son intégrité est compromise.
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