Moana 2 : poursuite pour plagiat, l’animateur relance les accusations

Un Conflit Étonnant avec Disney

Il est difficile de rester indifférent face à l’actualité autour de Disney, surtout avec l’annonce imminente des nominations aux Academy Awards. Un événement marquant a récemment émergé : une plainte déposée contre Disney pour des accusations de plagiat concernant le film Moana et sa suite. C’est un sujet qui ne manquera pas de susciter l’intérêt, tant pour les amateurs de cinéma que pour ceux qui s’intéressent à l’industrie de l’animation.

Les Origines de la Controverse

La plainte, émise par l’animateur Buck Woodall dans un tribunal fédéral de Californie, est centrée sur des éléments qu’il affirme avoir créés pour un film d’animation intitulé “Bucky”. Woodall prétend que son projet partage plusieurs caractéristiques avec Moana, notamment la narration d’adolescents qui s’opposent à leurs parents pour entreprendre des voyages audacieux. Ces voyages les confrontent à des esprits manifestés sous forme d’animaux, un thème qui résonne fortement avec la culture polynésienne.

Les Développements Juridiques

Ce dépôt de plainte fait suite à une décision de justice rendue en novembre, où le tribunal avait estimé que Disney ne devait pas faire face à une accusation similaire de Woodall, en raison du délai de prescription. Cependant, la sortie de Moana 2 a permis à Woodall de relancer ses poursuites judiciaires. Le tribunal a noté qu’il revenait à un jury de décider si les deux œuvres étaient substantiellement similaires, ce qui ouvre la porte à de futures comparaisons.

Des Similitudes Troublantes

Dans sa plainte, Woodall met en avant des similitudes frappantes entre Moana et “Bucky”. Voici quelques exemples qui se démarquent :

• La célébration de la croyance polynésienne en des ancêtres spirituels apparentés à des animaux.
• Le voyage du protagoniste qui commence avec une tortue.
• Un collier symbolique présent dans l’intrigue.
• La rencontre d’un demi-dieu orné d’un énorme crochet et de tatouages.
• Une créature géante cachée à l’intérieur d’une montagne.

Ces éléments, selon la plainte, montrent que Disney aurait pu s’inspirer de son travail.

Le Potentiel de Dommages Financiers

Woodall réclame des dommages équivalents à 2,5 % du chiffre d’affaires brut de Moana, ce qui représenterait environ 10 milliards de dollars. Il exige également un arrêt immédiat de toute atteinte à ses droits d’auteur. Le montant colossal de cette demande met en lumière les enjeux financiers souvent associés à des affaires de propriété intellectuelle dans l’industrie du cinéma.

Réactions et Stratégies de Défense de Disney

En réponse à ces accusations, Disney a catégoriquement nié avoir été inspiré par le travail de Woodall pour Moana. Le directeur Ron Clements a assuré qu’il n’avait appris l’existence de “Bucky” qu’après le dépôt de la plainte. Pour renforcer sa position, Disney a présenté des documents attestant du processus de création de Moana, incluant des idées de scénario, des recherches écrites, des journaux de voyage, et des scripts. Cette affaire démontre la complexité des relations de créativité et de propriété dans le domaine de l’animation.