Des supporters avaient envahi le terrain à la suite d’un incident qui a enflammé la rencontre: une énième bouteille en plastique lancée sur Dimitri Payet, que le joueur a renvoyée vers la tribune.
Un cordon de sécurité de stadiers, vêtus de gilets jaunes, a essayé d’arrêter les supporters, mais des coups ont été échangés à différents endroits du terrain, dans une mêlée entre joueurs des deux équipes, supporters et stadiers.
Nice menait 1-0, mais le match ne s’est pas terminé: après 90 minutes d’atermoiements, la rencontre a été définitivement arrêtée quand l’arbitre a constaté l’absence des Marseillais.
“Fier de mon équipe qui ne s’est pas prêtée à cette mascarade”, a également écrit l’élu phocéen sur Twitter.
“On ne joue pas au football comme on va à la guerre”
“Je vais téléphoner à la ministre des Sports aujourd’hui pour lui dire ma manière de penser, que [la fin du match] n’est pas valable”, a-t-il ajouté auprès de nos confrères de franceinfo.
Pour lui, la décision de la Ligue de football professionnelle de reprendre la rencontre n’est “pas conforme à l’esprit du sport”.
“Des supporters qui lancent des projectiles sur des joueurs, des supporters qui envahissent la pelouse, qui s’en prennent physiquement à des joueurs, et une interruption d’une heure et demie, c’est suffisamment grave pour ne pas faire reprendre un match”, a abondé le maire de Marseille.
″Ça donne une image évidemment déplorable du football, une image déplorable de Nice et de la manière dont les Niçois ont sécurisé ce stade”, estime encore Benoît Payan. “On ne joue pas au football comme on va à la guerre”.
Le parquet de Nice a ouvert une enquête suite à ces incidents, tout en précisant ce lundi 23 août qu’aucune garde à vue n’était en cours.
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