Nous sommes une génération à cheval, qui vit une parentalité tourmentée – BLOG
Et nous, nous sommes baignés par les études en neurosciences, relayées avec vigueur sur nos réseaux alarmistes, mais aussi par les études récentes faites depuis l’arrivée de la technologie numérique, à laquelle nous n’avons été que peu confrontés, enfants. C’est notre génération qui a accès à ces informations, et encore, elles sont neuves et parfois biaisées. Nous sommes donc projetés sans ménagement vers les blessures que peuvent causer les adultes aux enfants. On découvre des notions jusque-là minimisées ou complètement abstraites.
Pas du tout anxiogène mes amis!
Alors, bien sûr, c’est vrai! Nous allons blesser nos enfants. Et cette peine est immense à accepter, quelle responsabilité! Il nous faut prendre soin de nos propres blessures, mais le temps manque pour se concentrer sur soi, car il nous faut à tout prix éviter le mal à nos précieux. D’une part pour leur offrir un parcours facilité pas celui que nous avons emprunté, mais aussi, la peur viscérale qu’un jour ils nous reprochent de ne pas avoir été des parents aimants et suffisants. Quel programme mesdames et messieurs, quel programme!
Le contrôle est si limité en la matière. C’est pour cela que je me ramène toujours à moi, mon intériorité, mon intégrité, ma légitimité, pour minimiser mes attentes et surtout assumer mes maladresses, mes apprentissages. Si on mise sur l’autre, le risque de tomber est plus grand.
Aucune certitude sur l’avenir
Cette certitude est irréaliste, il vaut alors mieux miser sur le lien présent. Sur le cœur qui parle et sur notre capacité à accepter le réel. Cette éducation non parfaite, mais humaine et sentie. La spontanéité est une richesse non mesurable.
Et comme toujours, je le répète, se préparer à cette éventualité de l’enfant qui nous demande des comptes est aussi une manière de mieux adapter le présent: “J’ai fait de mon mieux, je te demande pardon, je t’écoute et suis disponible, comment je peux réparer à présent”
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