PharmEasy, la pharmacie en ligne indienne, est actuellement valorisée à environ 456 millions de dollars, selon une déclaration de son investisseur, Janus Henderson, qui a évalué sa part de 12,9 millions d’actions dans la startup à 766 043 dollars.
À l’origine, le fonds de recherche mondiale de l’asset manager avait investi 9,4 millions de dollars pour acquérir ces actions. Cette valorisation représente une baisse de 92 % par rapport à l’évaluation record de PharmEasy, qui atteignait 5,6 milliards de dollars.
Cette valorisation persistante, bien que préoccupante, survient malgré le fait que PharmEasy ait sécurisé plus de 200 millions de dollars de nouveaux capitaux plus tôt cette année, alors qu’elle se prépare à déposer une demande d’introduction en bourse pour l’année prochaine.
En 2023, PharmEasy a lancé une augmentation de capital en raison d’une pression financière et d’obligations de remboursement de dettes. Une telle opération permet aux entreprises de lever des fonds en offrant à leurs actionnaires la possibilité d’acheter des actions à prix réduit. Toutefois, les actionnaires qui choisissent de ne pas participer peuvent perdre une partie de leur propriété.
Selon son co-fondateur, Dharmil Sheth, PharmEasy a réussi à lever 417 millions de dollars grâce à cette augmentation de capital. Un dépôt réglementaire d’avril 2024 a révélé que la startup avait sécurisé environ 216 millions de dollars.
Soutenue par des investisseurs tels que Prosus, Temasek, TPG et B Capital, PharmEasy opère l’une des plus grandes pharmacies en ligne en Inde. L’évaluation de Janus Henderson implique que PharmEasy vaut désormais bien moins que les 600 millions de dollars qu’elle avait déboursés pour acquérir la chaîne de laboratoires diagnostiques Thyrocare en 2021. À ce jour, PharmEasy a levé plus d’un milliard de dollars.
Les défis financiers de la startup ont émergé après le report d’une introduction en bourse de 843 millions de dollars prévue pour novembre 2021. Par la suite, elle s’est tournée vers le financement par emprunt, incluant un prêt de 300 millions de dollars de Goldman Sachs, ce qui s’est avéré problématique alors que l’entreprise peinait à rembourser ces prêts tout en essayant de lever de nouveaux fonds dans un marché en déclin.
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