Piqûres en boîte de nuit : il témoigne
Damien s’est fait piquer à son insu en boîte de nuit parisienne. Un phénomène inquiétant qui semble s’amplifier. Il raconte.
“Ça fait flipper parce que t’as un truc en toi, tu ne sais pas ce que c’est”
“Je suis parti en boîte et vers environ 2 heures et demi du matin, j’ai été piqué”.
Comme d’autres jeunes, Damien s’est fait piquer il y a quelques semaines en boîte de nuit. Pour lui, c’était dans un célèbre club parisien.
Il a partagé son témoignage sur Tik Tok. Pour Brut, il raconte son histoire. “20 minutes après la piqûre, j’ai eu quelques démangeaisons et pas mal de bouffées de chaleurs”.
“Je pensais que les personnes qui piquaient, c’était des fous qui veulent forcément abuser de certaines femmes, bah non. On était trois garçons à se faire piquer ce soir-là, est-ce que c’est par jalousie ?” s’interroge le jeune homme.
“J’ai très peur que ça se reproduise”
Après que Damien ait partagé son témoignage sur Tik Tok et Instagram, deux personnes l’ont contacté pour lui dire qu’ils avaient les mêmes traces de piqûre sur les bras et sur l’épaule.
Les victimes décident d’un commun accord d’aller aux urgences. Les médecins leur confirment qu’il s’agit bien de piqures et leur prescrivent le traitement Genvoya.
“Le traitement Genvoya est un traitement préventif pour, en l’occurrence, le VIH dans ma situation. Le risque est très très faible mais le problème est que ‘faible’, ça veut pas dire que le risque est de zéro” explique le jeune homme.
“Si je porte plainte, il faudrait qu’on soit plusieurs à le faire. Dans cette boîte, la plupart des gens qui sont drogués et piqués, sont mineurs, parce qu’ils ne tiennent pas à rigueur de la carte d’identité”.
Margaux, 19 ans, a été victime de GHB. Elle raconte à Brut.
29/04/2022 17:47
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