Avez-vous conscience que l’IA est sur le point de provoquer une vaste pollution électronique, submergeant notre planète sous des déchets comme jamais auparavant dans les années à venir ? Si cela vous est encore inconnu, voilà ce que les startups opérant dans ce secteur préfèrent ne pas révéler, ainsi que les moyens de préserver notre planète face à ces montagnes de déchets qui se profilent déjà à l’horizon !

L’IA génère plus de pollution que n’importe quelle autre technologie connue à ce jour ! Bien sûr, les technologies associées à l’IA offrent de multiples opportunités dans divers secteurs comme la santé, l’éducation, la sécurité, le bien-être et bien d’autres. Néanmoins, cette croissance s’accompagne également de conséquences, notamment pour notre environnement. Les dispositifs électroniques deviennent vite obsolètes et se retrouvent dans des décharges à une cadence alarmante.

D’après une étude récente parue dans Nature Computational Science, l’IA pourrait générer entre 1,2 et 5 millions de tonnes de déchets électroniques d’ici 2030, soit l’équivalent de 10 milliards d’iPhones abandonnés dans la nature. Alors que le monde doit déjà gérer un enjeu considérable lié à l’e-pollution globale, il est légitime de se demander comment nous allons gérer ces quantités de déchets que l’IA va produire ? Voici les informations essentielles à connaître, surtout pour ceux qui se préoccupent de l’avenir de notre planète !

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L’IA est fascinante, mais elle requiert d’imposantes infrastructures pour fonctionner de manière optimale ! Cela inclut notamment les  centres de données et les fermes de serveurs. De plus, ces infrastructures dépendent de matériels comme des serveurs, des GPU et des unités de stockage. Ces composants, cependant, ont une durée de vie limitée, variant de deux à cinq ans, ce qui implique des remplacements et des mises à jour fréquentes.

Nous faisons face à une augmentation des déchets électroniques attribuables à l’IA. Ces appareils comportent des matériaux précieux comme l’or, l’argent et des éléments de terres rares, ainsi que des substances nocives telles que le plomb et le mercure. Par conséquent, leur élimination sans récupération des matériaux précieux et sans gestion des toxines entraîne une perte de ressources et une contamination croissante des sols et des eaux.

Quelles solutions mettre en œuvre pour réduire les déchets électroniques causés par l’IA ?

Pour relever ce défi, des approches peuvent être adoptées afin de réduire les déchets électroniques. Il pourrait être pertinent d’explorer des possibilités pour prolonger la durée de vie des appareils en optant pour des composants plus résistants. Par la suite, privilégier la rénovation et la réutilisation de ces équipements serait une démarche sage si nous voulons déceler des alternatives pour atténuer la pollution électronique générée par l’IA.

D’après Asaf Tzachor, co-auteur de l’étude, de telles méthodes pourraient diminuer la quantité de déchets jusqu’à 86 % dans un scénario idéal. Par ailleurs, la création de technologies plus faciles à réparer et à recycler jouerait un rôle déterminant dans la promotion de l’économie circulaire et dans la diminution de la pollution électronique.

Cependant, un enjeu majeur demeure : la sécurité des données. La peur de fuites d’informations pousse certaines entreprises à détruire physiquement leurs équipements, alors qu’une gestion sécurisée de l’effacement des données ouvrirait la voie à la réutilisation de ces appareils en toute sérénité.

Il est impératif de réfléchir à différentes solutions à mettre en œuvre pour empêcher une pollution électronique massive dans les années à venir. Il est essentiel de responsabiliser les entreprises du secteur de l’IA quant à l’impact environnemental de leurs produits. En outre, il faut trouver un équilibre pour que l’innovation technologique ne compromette ni notre planète ni la santé humaine. À suivre…

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