″(Si je ne suis pas élue présidente de la République), à priori, je ne me représenterai pas”, annonce la candidate du Rassemblement national, avant de préciser: “Mais je continuerai à faire ce que je fais depuis des années, à savoir défendre les Français. Je ne sais pas à quel poste mais à celui où je serai la plus performante.”
“En la battant dès le premier tour, on peut donc s’en débarrasser définitivement”, a réagi le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
Et quand on lui demande si le mouvement d’Éric Zemmour -Reconquête!- et le Rassemblement national peuvent survivre l’un à côté de l’autre, quoi qu’il arrive après 2022, Marine Le Pen répond au JDD que ”(son) mouvement est prêt à constituer une majorité présidentielle représentative du gouvernement d’union nationale auquel (elle) aspire”.
La candidate du RN estime par ailleurs que son duel qui semble une nouvelle fois se profiler avec Emmanuel Macron (crédité de 30% dans les sondages) au second tour ne lasse pas les Français. “Si c’était vrai, ils ne nous mettraient pas en tête des sondages. Ou ils ne voteraient pas du tout. Cela n’a rien à voir.”
En Guadeloupe ce week-end
″(Ce sont) des situations qui ne sont pas comparables. La gestion chaotique de l’épidémie de Covid a provoqué de lourdes inquiétudes parmi les Français et beaucoup ont considéré que ni le département ni la Région n’allaient apporter des solutions à leurs problèmes”, développe Marine Le Pen. “Emmanuel Macron ne participait pas à ces élections. Les candidats qu’il a soutenus ont fait des scores extrêmement faibles, souvent incapables de se qualifier pour le second tour alors que Louis Alliot a remporté Perpignan et que nos élus régionaux sont la principale force d’opposition.”
Enfin, à sa nièce Marion Maréchal, qui a rejoint récemment les rangs de Reconquête!, elle lui dirait “qu’elle a commis une erreur majeure et que c’est un beau gâchis. Et pour nos idées, et pour elle.”
Dans sa campagne ce week-end, Marine Le Pen a choisi comme souvent une contre-programmation en se rendant samedi et dimanche en Guadeloupe, pour la première fois depuis qu’elle préside le RN, là où son père n’avait jamais pu aller.
Portée par des scores inégalés en Outre-mer à la présidentielle de 2017 puis aux européennes de 2019, la candidate continue à jouer la carte de la proximité. Elle ne tiendra pas de meeting mais visitera une usine d’eau potable, un marché et rencontrera des pompiers.
Et dimanche midi, magie de la télévision, elle sera sur France 3, juste avant… Emmanuel Macron.
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