RÉVEILLON – Les paillettes, c’est beau, ça brille, mais… ça pollue! C’est peut-être ce qui vous freine à en mettre pour le réveillon du Nouvel An. Mais heureusement, le HuffPost LIFE a trouvé une alternative pour vous faire briller de mille feux durant cette fin d’année. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, nous sommes parties à la rencontre de la marque Si si la paillette.

L’équipe qui s’est lancée il y a trois ans vient d’ouvrir une boutique en plein cœur du 20e arrondissement de Paris. Ses fondatrices n’avaient qu’une envie: démocratiser la paillette et en mettre partout. Seul problème, leur pollution, car la plupart sont confectionnées à partir de microplastiques et se déversent rapidement dans les eaux. Selon une étude publiée dans la revue Frontiers in Marine Science, environ 14 millions de tonnes de microplastiques échouent chaque année dans les océans. C’est 25 fois plus que ce que l’on imaginait.

Pour éviter de participer à cette pollution, l’équipe a décidé de lancer une gamme biodégradable grâce à l’entreprise anglaise Bioglitter. “Nos paillettes sont fabriquées à base de cellulose de plantes régénérée. C’est du bois dur comme de l’eucalyptus à partir desquels nous obtenons de grands fils qui sont ensuite découpés. Ça permet aux paillettes d’atteindre la majeure partie de leur dégradation dans l’environnement en quatre semaines”, précise au HuffPost LIFE la cofondatrice de la marque, Chloé Pernet.

Une partie de la collection de Si si la paillette est composée d’infimes parties de plastique pour notamment garder la brillance du produit très recherché par les maquilleurs professionnels. Ce produit “est à 92% sans plastique. Il en reste un petit peu qui se trouve dans le vernis.” L’équipe de Si si la paillette veut véritablement mettre l’accent sur celles biodégradables. Un engagement environnemental qui attire de nombreux clients.

Au-delà des valeurs partagées, la paillette permet également à certains consommateurs de s’aérer l’esprit et éviter de penser à l’actualité plus que déprimante de ces deux dernières années.

“Après chaque crise, nous avons besoin de nous redonner confiance, pouvoir et plaisir. Je pense que mettre des paillettes est un acte de revendication de son droit aux loisirs”, confie Chloé Pernet. “On a quand même vécu des confinements, des couvre-feux où les seules sorties que l’on pouvait faire étaient utilitaires, mais ça ne fait pas tout dans la vie. Nous avons aussi besoin de superflu”, conclut-elle. Alors, êtes-vous prêts à mettre des paillettes dans votre fin d’année?

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