Présidentielle 2022: les résultats si l’abstention et le vote blanc étaient comptés
Ils ne font pas apparaître par exemple l’abstention, qui a atteint ce dimanche 28%, un record depuis 1969. De la même façon, les pourcentages de victoire et de défaite ne prennent pas en compte les votes blancs ou nuls.
Or comme l’avait déjà montré LeHuffPost lors du premier tour, lorsque l’abstention et les bulletins blancs ou nuls figurent dans les calculs, ils transforment le visage de l’élection, ainsi que le montre le graphique ci-dessous.
Si l’on compare ces chiffres avec ceux de 2017, il y a plusieurs enseignements à en tirer. Tout d’abord, c’est la progression de plus de trois points de l’abstention qui termine à nouveau à la deuxième place du second tour. En parallèle, les votes blancs et nuls sont à la baisse, respectivement à 4,5 et 1,6 quand ils étaient à plus de 6, 3, et 2,2, en 2017.
Enfin, la progression de l’abstention en cinq ans, reste néanmoins plus lente que celle de Marine Le Pen, dont le score sur l’ensemble du corps électoral prend cinq points de plus. Une dynamique à comparer avec le recul d’Emmanuel Macron, qui perd cinq points sur l’ensemble votants.
De quoi faire dire aux Insoumis que le chef d’État est le “président le plus mal élu” de la Ve République. Mais il s’agit là d’une approximation. En 1969, George Pompidou avait été élu avec 37,5% des voix des votants.
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