Les voix de la douleur : Des témoignages poignants devant l’ONU

Lors d’une session marquante devant la Commission d’enquête indépendante des Nations unies, plusieurs Palestiniens ont partagé des récits déchirants concernant les violences physiques et sexuelles subies en détention israélienne. Ces témoignages, pleins de souffrance et de tristesse, mettent en lumière les abus infligés par des soldats israéliens et des colons.

Un enfer personnel : le témoignage de Said Abdel Fattah

Said Abdel Fattah, un infirmier de 28 ans, a narré son horrible expérience après son arrestation près de l’hôpital Al-Shifa à Gaza. Au cours de son interrogatoire, il a révélé que son interrogateur lui infligeait des violences, notamment des coups ciblés sur ses parties génitales. Avec une voix empreinte de douleur, il a partagé : « J’avais l’impression que mon âme quittait mon corps. » Cette déclaration met en exergue l’horreur vécue par de nombreux Palestiniens en détention.

Des abus systématiques : la parole d’un avocat engagé

L’avocate palestinienne Sahar Francis a confirmé que pratiquement tous les détenus à Gaza sont soumis à des fouilles à nu, avec des actes de violence sexuelle qui, selon elle, sont devenus « très répandus », en particulier au début du conflit. Ses propos soulignent l’ampleur dramatique des abus qui se produisent dans les prisons israéliennes.

Un récit de terreur : Mohamed Matar et son calvaire

Mohamed Matar, un habitant de Cisjordanie, a également partagé son expérience déroutante de torture. Après avoir tenté d’aider des bédouins attaqués par des colons, il a été enlevé avec deux autres hommes, puis soumis à des actes de violence inimaginables. Dans une étable, il a été forcé de manger des excréments de moutons et a été humilié devant des colons. Des actes qui soulignent non seulement la brutalité apparente des agresseurs, mais aussi l’inaction des forces de l’ordre israéliennes.

Le silence des institutions : un appel à la prise de conscience

Les récits de Said Abdel Fattah et Mohamed Matar illustrent un motif alarmant de silence institutionnel face aux abus. L’absence de réactions significatives des autorités à ces violations des droits de l’homme exacerbe l’angoisse et la douleur de ceux qui souffrent. Les témoignages devant l’ONU servent non seulement à dénoncer ces actes, mais aussi à appeler les organisations internationales à agir face à une situation préoccupante.

Une réalité à explorer : vers un avenir d’espoir?

Alors que ces témoignages viennent éclairer une réalité tragique et complexe, ils posent une question cruciale : comment faire pour que la justice soit rendue? Avec le soutien d’organisations comme l’ONU, il est impératif de continuer à mettre en lumière ces abus pour susciter une **prise de conscience mondiale**. L’espoir réside dans la volonté de la communauté internationale à ne pas rester passive face à ces violations des droits humains.


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