Alors que les français-es battaient une onzième fois le pavé contre la réforme des retraites, notre journaliste Cemil Sanli était hors de France pour aller rendre visite aux belges d’Anvers. Pourquoi?
Car il semblerait que le mouvement social français tend à s’exporter.
Ou, tout du moins, à rencontrer de plus en plus d’écho de soutien à l’étranger, tout comme autant de voix qui s’élèvent pour s’inquiéter d’une dérive autoritaire, à l’instar de la période GJ en 2019-20.
Cemil vous emmène au cœur d’un des plus importants ports maritimes d’Europe, où le dépôt de carburant TOTAL ENERGIES est dans le viseur des travailleurs belges qui y bloquent toute sortie de carburant. Alors que les raffineurs français sont en grève depuis plusieurs semaines, subissant réquisitions et violences policières, voici leurs collègues belges qui entreprennent, en soutien, une opération de blocage inédite.
Quelles raisons concrètes poussent des étrangers à être en solidarité avec les français? Alors que la France aime à se penser être un phare pour le reste de l’Europe et du monde sur le terrain des luttes révolutionnaires, quel regard ont sur nous nos voisins belges? Mais aussi, quelle est leur situation ici, où l’âge légal du départ à la retraite est déjà fixé à 67 ans? Et enfin, au-delà du soutien aux grévistes français, assistons-nous à une internationalisation de la lutte contre les politiques antisociales boostée par l’entêtement du président français? C’est ce qu’on va voir dans ce nouveau reportage.
En savoir plus sur L'ABESTIT
Subscribe to get the latest posts sent to your email.