Depuis l’élection de Donald Trump, je ne peux m’empêcher de réfléchir au retour de Vladimir Poutine à la présidence russe en 2012. À cette époque, le peuple russe, épuisé, se retrouvait à un carrefour incertain, ne sachant plus quelle direction prendre.
Dans les mois précédant son retour au Kremlin, des dizaines de milliers de Russes avaient manifesté contre son règne. Ces manifestations étaient marquées par l’énergie et la joie des jeunes, férus de culture populaire. C’était la première fois que je voyais des mèmes d’Internet s’inviter dans le monde réel, transformés en pancartes brandies par les manifestants.
La veille de l’investiture de Poutine, en mai, la police avait violemment réprimé une grande manifestation. Lorsque Poutine a traversé une Moscou déserte, sans aucun signe de vie, pour entrer au Kremlin, le mouvement de protestation semblait définitivement écrasé.
Conscients de cette réalité, de nombreux Russes opposés au régime se sont précipités sur les réseaux sociaux pour partager leurs souvenirs. Ils évoquaient leur jeunesse lors du premier mandat de Poutine, plus de douze ans auparavant. Certains se remémoraient leurs années d’études, tandis que d’autres exprimaient leur désillusion face à une situation politique stagnante.
- Contexte historique : La réélection de Poutine en 2012 a marqué un tournant dans l’opposition russe.
- Mobilisation des jeunes : Les manifestations ont été largement soutenues par une jeunesse engagée et connectée.
- Impact des réseaux sociaux : Les plateformes numériques ont joué un rôle crucial dans la diffusion des idées et des revendications.
Ce retour de Poutine et la répression qui a suivi ont profondément marqué le paysage politique en Russie, laissant une empreinte durable sur la société. Les réflexions sur cette période continuent d’alimenter les débats sur l’avenir du pays et sur la possibilité d’un changement.
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