Daniel R.
20 heures
Au début janvier à Montréal, alors qu’il faisait -27 degrés, un itinérant de 74 ans (SDF) est mort gelé, sous le viaduc d’une belle autoroute. À Montréal, il y a endroits pour dormir au chaud pour les sans abris, mais pas assez. Et les règlements qui encadrent ces organismes, comme prendre une douche obligatoire, changer de vêtement, des dortoirs sans intimité, etc rebute beaucoup de clochards à vouloir dormir dans ces lieux. Il y a même une escouade spécial de la police dont le mandat est de faire le tour des lieux fréquentés par les itinérants pour les inciter à aller dormir au chaud. Un ancien hôpital près du Centre-Ville sert aussi d’abris pour ces hommes et ces femmes en situation très précaire. Et il y en a de plus en plus. Même des jeunes. Même des ados de 13 ou 14 ans. Même des Inuits du Grand-Nord. C’est bizarre d’essayer de combattre un tel fléau une fois que les gens sont complètement dépourvus. Alors que la solution est très simple. Rendre disponible des logements à prix accessible pour tous ceux et celles qui sont en position de grande pauvreté, avant qu’ils se retrouvent à la rue sans rien. Et avec un encadrement minimal pour les toxicomanes. C’est une grosse question de moyens financiers. Des Habitations à prix modique (HLM) ça coûte cher à administrer avec une clientèle qui peut mettre le feu dans une bâtisse n’importe quand, ou qui peut faire preuve de violence. Mais la vraie violence, n’est-t’elle pas de laisser crever dans la rue un vieil homme de 74 par -27 degrés ?
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