ACTUALITÉS

Procès du 13-Novembre: la présence de Hollande ne fait pas l’unanimité

POOL New via ReutersFrançois Hollande, photographié le 26 décembre 2016 à Paris, doit témoigner lors du procès du 13-Novembre.  JUSTICE – L’ancien chef de l’État, François Hollande, appelé à venir témoigner le 10 novembre au procès des attentats du 13-Novembre devant la cour d’assises spéciale de Paris a suscité ce vendredi 10 septembre quelques interrogations de la part de plusieurs avocats de la défense. “On ne comprend pas pourquoi il (François Hollande) a été cité. Si les parties civiles pouvaient nous expliquer afin que l’on puisse préparer l’audition de cet individu”, a affirmé Me Martin Mechin, avocat de Hamza Attou, l’un des trois accusés qui comparaît libre sous contrôle judiciaire, après que l’huissier chargé de citer la liste des témoins attendus dans les prochains mois, a indiqué “Hollande, François”. “On ne comprend pas très bien ce que ce témoin pourrait apporter à la manifestation de la vérité”, estime Martin Mechin. Une perte de temps, pour certains avocats  Un avocat des parties civiles a expliqué que l’ancien chef de l’État avait été cité par l’association “Life for Paris”. “Il était au moins sur l’un des lieux des attentats, le Stade de France”, a rappelé l’avocat. “Il pourra donner des éléments sur un certain nombre de thématiques”, a-t-il ajouté. Christian Saint-Palais, un des avocats de Yassine Atar, jugé pour participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle et qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, n’est pas convaincu. “On se demande ce que ces témoins apportent pour éclairer la vérité”, dit-il.  “Ce témoignage va prendre du temps sur ceux des parties civiles et de la défense”, argumente-t-il. La présence de Fenech aussi questionnée Me Saint-Palais s’interroge aussi sur la présence comme témoin de Georges Fenech, ancien président de la commission parlementaire sur les attentats du 13-Novembre et qui vient de publier un…

ACTUALITÉS

Salah Abdeslam interrogé sur la RTBF au lendemain du 13-Novembre

Christian Hartmann via ReutersLa prison de Fleury-Merogis, où Salah Abdeslam a été emprisonné de 2016 à 2018. 13-NOVEMBRE – “Tu n’aurais pas fait l’interview de Salah, par hasard?” Cette remarque lancée par ses collègues n’était au départ qu’une simple blague. Mais il s’avère que la journaliste de la radio belge RTBF Charlotte Legrand a bien réalisé une interview de Salah Abdeslam, alors en cavale, le 14 novembre 2015, au lendemain des attentats de Paris et Saint-Denis. C’est ce qu’a dévoilé la RTBF lundi 6 septembre à deux jours de l’ouverture du procès de ce massacre. Dépêchée à la frontière franco-belge où les contrôles se multiplient pour retrouver le suspect en fuite au lendemain des attaques qui ont fait 131 morts et 350 blessés, la journaliste interroge les conducteurs des voitures. “D’où venez-vous et que pensez-vous de ces contrôles?”, demande-t-elle.  “Celui-là, c’est le troisième. Troisième contrôle. Franchement, on a trouvé ça un peu abusif. Mais on a compris un petit peu le sens de… Le pourquoi. Après, on a su le pourquoi”, répondent les trois passagers d’une voiture. Le contrôle terminé et les papiers récupérés, la voiture part. “Ils m’ont un peu éjectée”, se souvient la reporter. Elle ne se doute absolument pas que parmi eux se trouve Salah Abdeslam, soupçonné d’être le seul membre encore en vie du commando des attentats du 13 novembre 2015. Ce n’est que lorsque les informations sur le terroriste présumé et que des images sont diffusées que Charlotte Legrand commence à se poser des questions. “Quand on a commencé à voir les images des caméras de surveillance de la station service où Salah Abdeslam est avec [Mohamed] Amri et [Hamza] Attou, l’idée a commencé à faire son chemin.”  Une conversation enregistrée en prison Son pressentiment sera confirmé plusieurs mois plus tard, alors que Salah Abdeslam, qui a…

ACTUALITÉS

Attentats du 13 novembre: cinq ans après, les hommage en images

Christophe ARCHAMBAULT / POOL / AFPCe vendredi 13 novembre 2020 marque les cinq ans des attentats de Paris et Saint-Denis. Plusieurs hommages vont avoir lieu en présence notamment de Jean Castex et Anne Hidalgo. TERRORISME – Cinq ans après, Paris et Saint-Denis se souviennent. Ce vendredi 13 novembre 2020, plusieurs cérémonies d’hommages ont lieu en mémoire des 130 victimes et des centaines de blessés des attaques coordonnées contre le Stade France, le Bataclan et les terrasses parisiennes.  Sur les sites visés par le commando terroriste il y a cinq ans, le Premier ministre Jean Castex, la maire de Paris Anne Hidalgo et son homologue de Saint-Denis Mathieu Hanotin mèneront ces hommages. Une procession civile forcément limitée du fait de l’épidémie de coronavirus doit notamment avoir lieu et passer par les différents bars et restaurants frappés le 13 novembre 2015 pour se terminer devant la salle de concert.  Le groupe de rock Eagles of Death Metal, qui se produisait au Bataclan le soir de l’attaque a d’ailleurs publié une image saluant la mémoire des victimes. De leur côté, les officiels ont rappelé la devise de la ville de Paris: “Fluctuat nec mergitur” (“Battu par les flots, mais ne sombre pas”).  13 novembre 2015 – 13 novembre 2020 Aujourd’hui, 5 ans après, Paris se souvient. #FluctuatNecMergiturpic.twitter.com/maQXTsfRHG — Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) November 13, 2020 ❤️ ❤️ ❤️ ❤️ ❤️ pic.twitter.com/fL5zgzRkpW — EaglesOfDeathMetal (@EODMofficial) November 13, 2020 Fluctuat nec mergitur. — Jean Castex (@JeanCASTEX) November 13, 2020 Vers 9h15, Mathieu Hanotin et Jean Castex ont débuté la journée de commémoration en déposant une gerbe à proximité du stade de France à Saint-Denis, là où trois kamikazes s’étaient fait exploser il y a cinq ans, marquant le début d’une soirée tragique. Une minute de silence a été respectée.  À cette occasion, le Premier ministre a…