Les contre-visites médicales ou comment surveiller ses employés en arrêt maladie
On a demandé aux gens de raconter la fois où ils ont frôlé la mort
Photo : Mark Garlick / Science Photo Library via Getty. La mort est inévitable. C’est la seule chose certaine dans ce monde ainsi que la plus grande inconnue. Le fait que l’on puisse mourir à tout moment est un peu morbide quand on y pense mais c’est aussi incroyablement libérateur. Tout le monde a une histoire sur cette fois où il/elle a failli caner. J’en ai quelques unes à mon actif – je ne sais pas si c’est normal. Même si chacune de ces expériences m’a appris quelque chose, il semblerait que je réussisse toujours à trouver de nouvelles façons de frôler la mort (j’exagère à peine). Je dois être particulièrement maladroite ou un peu conne. Publicité La fois la plus flippante est arrivée il y a déjà quelques années. Ça aurait été une mort accidentelle carrément triste et bizarre. Je me suis réveillée chez moi, sans aucun souvenir de comment j’étais rentrée – j’étais juste sorti boire un verre avec des potes – et j’avais l’impression d’avoir été percutée par un camion. J’étais en pyjama, mais en me déshabillant, j’ai vu que j’avais du sang partout. Réalisant que j’avais une énorme entaille à l’arrière de la tête, je suis allée à l’hôpital. En gros, j’ai fini par comprendre que j’étais tombée dans les escaliers devant chez moi, que je m’étais ouvert le crâne sur le sol en béton, que je m’étais évanouie, que je m’étais réveillée après Dieu sait combien de temps, que je m’étais traînée jusqu’à ma chambre, que j’avais enfilé mon pyjama et que je m’étais juste endormie. J’ai de la chance d’être en vie. Heureusement, ce n’était pas mon heure même si ça m’a quand même fait me sentir MAL. Si je devais retenir quelque chose de tout ça c’est que la mort est beaucoup plus proche…
L’Assemblée nationale en deuil après un accident de travail en son sein
ASSEMBLÉE – Mercredi 13 juillet, les députés de l’Assemblée nationale ont laissé de côté, durant quelques instants, les débats houleux des derniers jours pour se recueillir en silence, au lendemain de la mort d’un employé travaillant au Palais Bourbon. Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, c’est le député Alexis Corbière (LFI/NUPES) qui a évoqué le sujet en début de séance avant d’initier une minute de silence respectée par tous les parlementaires présents dans l’hémicycle. “Je voudrais que cette mort terrible ne soit pas banalisée”, a déclaré Alexis Corbière, avant de rappeler que, chaque année, 733 personnes meurent au travail, d’après les derniers chiffres comptabilisés en 2019. “Quand une femme ou un homme meurt au travail, ça n’est pas quelque chose d’acceptable”, a ajouté l’élu de Seine-Saint-Denis. Une enquête judiciaire en cours Selon les détails fournis dans l’hémicycle par Alexis Corbière, ainsi que par son collègue Éric Woerth (LR), questeur de l’Assemblée, un homme de 49 ans aurait subi un accident de travail impliquant un chariot élévateur dans un parking de l’institution, le samedi 9 juillet. L’employé, dont la famille réside à l’étranger (Mali), travaillait pour une entreprise de sous-traitance dans le domaine du nettoyage. Il est décédé des suites de ses blessures trois jours plus tard, ce mardi. “Dans l’attente des raisons de cet accident, les engins de cette nature ont été interdits sur l’ensemble des rampes qui composent les parkings de l’Assemblée nationale”, a précisé Éric Woerth, ajoutant que le bureau de l’Assemblée évoquera ce sujet lors de sa prochaine réunion. Le CSE et le bureau de l’Assemblée nationale ont été saisis. Une enquête judiciaire est aussi en cours pour déterminer les causes de l’accident. Avant la poursuite des débats dans l’hémicycle, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal a également affirmé “sa solidarité et celle…
Sécurité routière: la mortalité des cyclistes sur les routes a quadruplé depuis 2019
D-Keine via Getty ImagesSécurité routière: la mortalité des cyclistes sur les routes a quadruplé depuis 2019 (Photo d’illsutration pour alerter sur la sécurité routière par D-Keine via Getty Images) SÉCURITÉ ROUTIÈRE – Le nombre de personnes décédées en mai sur les routes de France métropolitaine a bondi de 21% par rapport à 2019, année de référence avant la pandémie, des chiffres publiés ce mardi 21 juin jugés “très préoccupants” par la Sécurité routière. En un mois, 293 personnes sont mortes, contre 243 en mai 2019. Et le constat n’est pas bon pour les cyclistes. Par rapport à 2019, en mai, leur mortalité a quasiment quadruplé: 22 ont trouvé la mort, contre seulement six, deux ans auparavant, dans un contexte de développement des mobilités dites douces. Selon le bilan 2021 de l’accidentalité routière, “un cycliste sur trois se tue seul, sans choc avec un autre usager”, note David Julliard, pour qui cette statistique “souligne l’importance des mesures de prudence, et notamment du port du casque, fortement recommandé” à défaut d’être obligatoire pour les plus de 12 ans. Porter un casque est une pratique qui “progresse mais pas suffisamment à notre goût”, a-t-il ajouté. Une dégradation constatée depuis deux mois “Les chiffres (de mai) sont très préoccupants et appellent à une prise de conscience de la part de tous les usagers de la route pour inverser cette courbe, puisque cela fait deux mois de suite qu’on constate une dégradation”, a commenté auprès de l’AFP David Julliard, adjoint à la Déléguée interministérielle à la sécurité routière. En avril, 262 personnes avaient perdu la vie, en hausse de 11% par rapport à 2019 et de 29% comparé à 2021. En mai, l’augmentation est de 36% par rapport au même mois l’an passé (216), marqué par certaines restrictions de déplacement en raison de la crise sanitaire. En mai 2022, “les déplacements…
Calvados: ce coup de vent, qui a surpris par sa violence, a fait un mort et trois blessés
Capture @leaf75016 sur TwitterCalvados vent météo MÉTÉO – Un kite-surfeur est décédé samedi 18 juin à Villers-sur-mer (Calvados) après avoir été projeté contre la vitrine d’un restaurant lors d’un coup de vent soudain, vers 20h30, a appris l’AFP auprès de la préfecture. Âgé de 31 ans, le sportif, originaire de la région parisienne mais ayant une résidence secondaire dans cette commune normande, est décédé sur le coup, a-t-on indiqué de même source. Ce coup de vent puissant, qui a “duré 20 à 25 mn” sur la “côte Fleurie” entre Ouistreham et Deauville, a fait également “trois blessés légers”, a-t-on précisé. Tempête de sable instantanée Ce phénomène météorologique inattendu et non annoncé par Météo France est survenu alors que de nombreuses personnes se trouvaient encore sur la côte pour profiter d’un temps estival. regarder moi la rafale que je me suis prise à deauville et s’il vous plaît miskine le monsieur avec son parasol au début j’ai jamais autant couru pic.twitter.com/dpMmlbb9UC — Roseline Ekin (@roseline_ekin) June 18, 2022 Des chaises et tables disposées sur les terrasses ou dans des jardins ont été déplacées brutalement ou projetées tandis que le sable se soulevait, suscitant l’inquiétude parmi les promeneurs, a-t-on expliqué de même source. À Deauville, où se déroulait un triathlon pour lequel le village des athlètes avait été dressé juste derrière la plage, le phénomène a également semé l’affolement. Des recherches, avec une vedette de la SNSM et un hélicoptère, ont été engagées sans succès jusqu’à 23h après qu’une personne ait été signalée disparue en mer. Mais ce dimanche matin, cette personne est “réapparue d’elle-même sur la plage”, rapporte France Bleu . Elle se baignait au moment des faits. À voir également sur Le HuffPost: Au Pérou, des températures glaciales menacent la survie des animaux Source
Mort d’Antoine Alléno: le chauffard mis en examen
AFPLe chauffard qui a causé la mort d’Antoine Alléno mis en examen (Photo d’illustration) JUSTICE – Le chauffard qui a mortellement percuté dimanche soir Antoine Alléno, fils du chef multi-étoilé Yannick Alléno, a été mis en examen ce mercredi 11 mai et placé en détention provisoire, a indiqué le parquet de Paris. Cet homme, qui avait été interpellé peu après les faits, avait été déféré mardi soir au tribunal judiciaire de Paris à l’issue de sa garde à vue. Une information judiciaire a été ouverte pour homicide et blessures involontaires aggravés (le suspect étant en état d’ivresse et ayant conduit malgré un permis de conduire annulé), dégradations, violences volontaires, vol et délit de fuite. Le suspect a été mis en examen de ces chefs par un juge d’instruction et écroué. Le chauffard venait de “voler un véhicule de luxe” Le parquet de Paris a par ailleurs ramené à exécution deux autres peines de six et trois mois d’emprisonnement déjà inscrites au casier judiciaire de cet homme, ce qui signifie qu’il devra exécuter ces neuf mois en prison. Antoine Alléno, 24 ans, qui circulait à scooter, a été heurté à un feu rouge dimanche vers 23H dans le VIIe arrondissement de la capitale par un chauffard qui venait de “voler un véhicule de luxe”, selon une source policière. Le jeune homme, qui était à la tête du restaurant “Burger Père et Fils”, lancé l’année dernière avec son père, est mort sur place. Une passagère qui se trouvait sur le scooter et un chauffeur VTC ont également été percutés, a précisé la même source. Souffrant de “multiples contusions”, ils ont été transportés à l’hôpital, leur pronostic vital n’étant pas engagé. Le chauffard a “pris la fuite à pied” mais a été “rapidement interpellé par un policier hors service” de la Direction de la sécurité…
En Isère, dans la grotte des Cuves de Sassenage, une spéléogue meurt après une montée des eaux
Andia via Getty ImagesUne classe de collège surprise par la montée des eaux dans une grotte, leur guide décède (Photo d’illustration: des personnes visitant les Cuves de Sassenage. Par Andia/Universal Images Group via Getty Images) ACCIDENT – Une spéléologue professionnelle qui encadrait une sortie de collégiens, jeudi 5 mai dans une grotte de l’Isère, a été retrouvée morte par les secours après une montée des eaux, les autres participants étant sains et saufs, a annoncé la préfecture. Trois adultes étaient restés bloqués sous terre. Les deux autres, un second spéléologue professionnel et une enseignante, ont été secourus. Les élèves qui participaient à la visite, scolarisés en cinquième dans un collège de Saint-Ismier (Isère), avaient pu sortir à temps auparavant. En fin de matinée, lors de sa remontée vers la surface, le groupe a été surpris par la montée des eaux dans les Cuves de Sassenage, grotte proche de Grenoble. Les adultes ont fait sortir tous les enfants mais sont restés bloqués sous terre. L’enseignante et le deuxième guide ramenés à la surface Une opération d’évacuation a été lancée “dès qu’une fenêtre météo favorable s’est présentée”, après 19H30, indique la préfecture dans un communiqué. “Lors de leur progression, les secours ont découvert un corps identifié comme celui d’un des deux guides”, ajoute-t-elle. L’enseignante et le second guide, réfugiés dans une cavité souterraine, ont été retrouvés sains et saufs, et ramenés à la surface. Le parquet de Grenoble a ouvert une enquête sur les circonstances de l’accident. L’intervention a mobilisé le Groupe de reconnaissance et d’intervention en milieux périlleux (Grimp), les pompiers et le secours spéléo de l’Isère, la CRS Alpes, le SAMU, le Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) ainsi que le groupement de gendarmerie de l’Isère. À voir également sur Le HuffPost: Le nuage de sable du Sahara est-il dangereux pour…
Catastrophe de Brétigny: ouverture du procès après des années d’expertises
Gonzalo Fuentes via ReutersDes employés de la SNCF et des secours à la gare de Brétigny-sur-Orge après la catastrophe ferroviaire (photo prise le 13 juillet 2013). JUSTICE – Le 12 juillet 2013 à 17h11, le déraillement de l’intercité Paris-Limoges n°3657 en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne) faisait 7 morts et plus de 400 blessés. Le procès pour établir les responsabilités de l’une des pires catastrophes ferroviaires survenues en France s’ouvre, ce lundi 25 avril, à Évry (Essonne), jusqu’au 17 juin. Le cadre qui a réalisé la dernière tournée de surveillance, SNCF Réseau (qui a succédé à Réseau ferré de France, gestionnaire des voies) et la Société nationale SNCF (héritière pénalement de SNCF Infra, chargée de la maintenance) seront jugés pour “homicides involontaires” et “blessures involontaires”. Le salarié de la SNCF, qui était à la tête d’une brigade chargée de l’inspection des voies, devra répondre d’“une appréciation fautive”, celle d’avoir effectué “seul la dernière inspection des voies”, avec une attention “manifestement insuffisante”. Ce jeune directeur de proximité, 24 ans au moment des faits, a assuré, tout au long de l’enquête, n’avoir détecté aucune anomalie lors de cette tournée réalisée huit jours avant le drame. Près de 200 parties civiles attendues au procès Le tribunal correctionnel d’Évry accueillera également les 184 parties civiles, un défi d’organisation qui a nécessité la construction d’“une salle d’audience hors normes […] pour un procès hors normes”, selon Libération. Malgré le nombre des intervenants et la durée du procès, les magistrats ont tenu à ce qu’il soit maintenu à l’intérieur du palais de justice “pour en garder la solennité et prendre en compte la dignité des victimes”, a expliqué Caroline Nisand, procureure de la République. Le box des accusés sera démonté pour rappeler “qu’on ne juge pas une affaire criminelle”, a-t-elle ajouté. Les avocats ainsi que les ayants droit des…
GP d’Arabie saoudite: Mick Schumacher sort indemne de ce violent choc lors des qualifs
Clive Mason via Getty ImagesLes commissaires de piste enlèvent les débris après l’accident de Mick Schumacher lors des qualifications du Grand Prix de F1 d’Arabie saoudite, à Djeddah, le 26 mars 2022. FORMULE 1 – L’Allemand Mick Schumacher est sorti de l’hôpital mais ne prendra pas le départ du Grand Prix d’Arabie saoudite de Formule 1 dimanche après sa violente sortie de piste lors des qualifications ce samedi 26 mars, a annoncé son écurie Haas. Schumacher, dont c’est la deuxième saison en F1, avait perdu le contrôle de sa voiture dans une série de virages rapides et a heurté le muret bordant la piste à haute vitesse, disloquant sa monoplace (voir la vidéo ci-dessous). De retour à son hôtel, Schumacher a rassuré tout le monde sur Instagram, photo à l’appui: “Salut tout le monde, je voulais juste vous dire que je vais bien. Merci pour vos gentils messages. La voiture était super, on reviendra plus fort.” “Schumacher a été emmené au centre médical après un accident important au virage 12 lors de la deuxième partie des qualifications (Q2). Après qu’un premier examen n’a pas révélé de blessures, Schumacher a été transféré à l’hôpital militaire King Fahad à Jeddah pour des contrôles de précaution. L’équipe a en conséquence pris la décision de ne participer au Grand Prix d’Arabie saoudite qu’avec pour seule entrée, celle de Kevin Magnussen”, l’équipier de Schumacher, indique l’écurie Haas dans un communiqué. Le pilote allemand, âgé de 23 ans, aurait dû partir en 14e position sur la grille de départ du Grand Prix qui doit débuter à 20h dimanche (19h, heure française). Il est le fils du septuple champion du monde de F1 allemand Michael Schumacher, victime d’un grave accident de ski en 2013 et qui n’a pas été vu en public depuis. À voir également sur Le HuffPost: Le pilote…
Please active sidebar widget or disable it from theme option.