Peine maximale pour Dominique Pélicot – Apologie du terrorisme : une polémique anti-LFI ?
Nous sommes le lundi 25 novembre 2024. Au programme dans votre Toujours debout présenté par Nadiya Lazzouni :…
Nous sommes le lundi 25 novembre 2024. Au programme dans votre Toujours debout présenté par Nadiya Lazzouni :…
Ce lundi, neuf départements français, dont la Saône-et-Loire et le Rhône, sont placés en vigilance orange en raison de vents violents atteignant 100-110 km/h, selon Météo-France. Ce phénomène, lié à la tempête Bert, est classé comme « non exceptionnel ». Les rafales pourraient même dépasser 120 km/h dans certaines vallées. Bien que ces vents affectent principalement les départements mentionnés, des rafales intenses pourraient également toucher le Cantal. Cependant, la situation devrait s’améliorer au cours de la journée, avec une atténuation progressive des vents dans plusieurs régions, y compris le Massif central et le secteur lyonnais.
Comment justifier les erreurs des médias concernant l’élection présidentielle américaine ? Depuis la France, on a eu l’impression que les médias américains étaient majoritairement hostiles à Trump, en particulier les grands journaux, et qu’ils n’ont pas anticipé ni pu éviter son triomphe. S’agit-il d’un échec des médias américains ? Les médias qui avaient pris position contre Trump, ainsi que la presse généraliste américaine, vont-ils se mobiliser comme lors de son premier mandat ? Les audiences des chaînes favorables aux démocrates et les abonnements des journaux pro-démocrates vont-ils aussi connaître un regain ? Ou est-ce la fatigue qui s’installera ? Ensuite, nous aborderons la menace potentielle que représente la présidence Trump qui se profile. À travers les multiples nominations pour élaborer son projet politique qui semble émerger. La situation d’Elon Musk soulève particulièrement de nombreuses questions. Désigné par le républicain à la tête d’une « commission sur l’efficacité gouvernementale », le fondateur de SpaceX et Tesla a promis de diminuer les dépenses publiques fédérales de 2 000 milliards de dollars. Qu’en attendre, les contre-pouvoirs seront-ils en mesure de tempérer son initiative, et qu’est-ce qui pourrait changer au niveau de la politique étrangère ? Nouvel épisode de l’émission “Du côté de chez Sam”. Avec Chris, alias Politicoboy, journaliste et ingénieur, co-auteur des Illusions perdues de l’Amérique démocrate et animateur d’une newsletter sur Substack (https://politicoboy.substack.com)… “Du côté de chez Sam” revient, deux fois par mois, sur l’actualité aux États-Unis, mais aussi sur la manière dont les États-Unis perçoivent l’actualité mondiale.
Une alerte sanitaire en France concerne la rhinopneumonie, une infection virale grave pour les chevaux, qui se propage rapidement dans plusieurs départements. Assocée à un rassemblement équestre en Sarthe, la maladie affecte principalement le centre et l’ouest du pays, avec des cas rapportés dans des zones à risque élevé. Les conséquences économiques sont significatives, avec des événements annulés entraînant des pertes financières pour le secteur équestre, qui compte plus de 670 000 chevaux. Les autorités recommandent des précautions strictes, comme l’isolement des chevaux suspects, et soulignent l’importance de la vaccination comme mesure préventive.
Alors que le procès des viols à Mazan se déroule et que la date du 25 novembre, journée internationale contre les violences faites aux femmes, approche, la prise de conscience concernant l’ampleur des violences sexistes et sexuelles (VSS) est grandissante.
Effectivement, sept ans après le début du mouvement #Metoo, le discours se libère de plus en plus : en 2023, les forces de l’ordre ont enregistré 271 000 victimes de violences conjugales, la majorité étant des femmes, un chiffre qui double par rapport à 2016. D’après l’étude annuelle du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), 85 % des victimes sont des femmes, alors que 86 % des mis en cause sont principalement des hommes de nationalité française (83 %).
Chaque dimanche à 17h, notre analyse de l’actualité de la semaine
Malgré une hausse massive des plaintes (+ 282 % entre 2018 et 2022), les VSS demeurent largement impunies. En 2021, 94 % des affaires de viol ont été classées sans suite, une statistique alarmante qui met en lumière l’échec des systèmes existants à faire face à ce problème social important. C’est pourquoi 60 associations, incluant La Fondation des femmes, le planning familial et le Collectif national des droits des femmes, ont initié le 18 octobre 2024 une coalition visant à mettre un terme à l’impunité et à protéger les victimes.
Cette Coalition pour une Loi Intégrale contre les violences sexuelles regroupe des organisations féministes, de défense des droits des enfants, ainsi que des syndicats (CGT, FSU et Solidaires) et aussi des expert·es, juristes et défenseur·es des droits humains. Le texte final, précis et exhaustif, comprenant pas moins de 140 propositions, a été dévoilé au cours d’une conférence de presse le 21 novembre 2024.
Il s’agit d’un ensemble de dispositions législatives et réglementaires « pour s’attaquer aux racines de ces violences systémiques et mettre fin à l’impunité », afin que les pouvoirs publics apportent enfin une réponse globale et cohérente à ce problème majeur.
Toutes les formes de violences sexuelles sont concernées : viols, agressions sexuelles, harcèlement sexuel, système prostitutionnel, proxénétisme, trafic d’êtres humains, ainsi que violences gynécologiques et obstétricales, mutilations sexuelles féminines, mariages forcés et violences sexuelles en ligne, que les auteurs et les victimes soient majeur·es ou mineur·es, que ces actes se produisent au sein ou en dehors du couple, sur le lieu de travail ou à domicile.
Il est à noter que cette définition très englobante des violences ne mentionne pas explicitement les violences économiques, qui concernent pourtant une grande nombre de femmes subissant un contrôle de leurs finances, un manque de ressources ou des menaces économiques.
<pTout d'abord, le texte préconise une politique publique continue, coordonnée et dotée de ressources adéquates pour combattre toutes les VSS. Pour cela, il est impératif qu'un ministère délégué aux Droits des femmes, disparu depuis cette mandature, supervise une instance interministérielle pour coordonner tous les ministères concernés (Éducation nationale, Intérieur, Justice, Travail, Santé…). De plus, une demande récurrente depuis des années de financement substantiel doit être envisagée.
Actuellement, l’État n’investit que 12,7 millions d’euros par an dans cette lutte (0,003 % de son budget), alors que la Fondation des femmes estime qu’il faudrait, au minimum, 344 millions par an. Et jusqu’à 2,2 milliards d’euros annuels pour garantir un soutien à toutes les femmes victimes de violences, y compris en dehors du couple.
La question de l’éducation, de la formation et de la prévention des VSS est également essentielle. Pour faire reculer « la culture du viol », il est nécessaire de systématiser trois séances d’éducation à la vie affective et sexuelle ainsi que des séances consacrées à l’égalité entre les sexes, à la lutte contre les stéréotypes sexistes et à la lutte contre les violences faites aux femmes. Il en va de même pour la formation de tou·tes les professionnel·les concernés (police, justice, Éducation nationale, médecine, travail social…).
Une section est aussi consacrée à la protection des enfants contre les violences. Ce texte plaide en faveur de l’introduction d’une infraction d’inceste et d’une imprescriptibilité des ces agressions. Il met également l’accent sur la nécessité de lutter contre l’industrie pornographique criminelle et pédo-criminelle ainsi que contre la culture du viol en ligne.
Cependant, le volet peut-être le plus significatif de cette loi intégrale concerne l’amélioration du parcours judiciaire des victimes. Cela inclut une prise en charge et des soins pour toutes les victimes (avec notamment un remboursement total par la Sécurité sociale des soins psychologiques et des traitements du psychotraumatisme, ainsi que la création de centres d’urgence accessibles 24h/24, sur le modèle belge).
Tout le parcours judiciaire doit être repensé, depuis le dépôt de plainte jusqu’à la protection et la prise en charge des victimes pendant la procédure : recrutement de centaines d’enquêteurs et enquêtrices, généralisation des brigades de police et de gendarmerie spécialisées sur les VSS, accès à l’aide juridictionnelle dès le dépôt de plainte… Il est également demandé que « pour chaque plainte déposée pour violence sexuelle, certains actes d’enquête soient obligatoirement réalisés dans un délai raisonnable ».
La protection des victimes pendant l’enquête doit être renforcée par divers outils (téléphone grave danger, ordonnances de protection accessibles à toutes les formes de violence, places d’hébergement d’urgence) et les investigations sur le passé sexuel des victimes doivent être interdites. De même, il est essentiel que les victimes soient systématiquement informées de l’évolution de leur plainte et que les décisions accompagnées d’explications claires et détaillées en cas de « classement sans suite », ce terme devant être abandonné dans les cas où des recours sont encore possibles.
Pour tout cela, les signataires réclament des « ressources pour une justice vraiment spécialisée », par la création de tribunaux spécialisés, à l’instar de ce qui se fait en Espagne. Enfin, la France doit impérativement établir une politique de suivi des agresseurs par des équipes pluridisciplinaires pendant et après leur sanction pénale afin de prévenir la récidive.
De nombreuses violences sexuelles se produisent au travail, un lieu où les rapports de pouvoir sont exacerbés, en particulier en raison de la dépendance financière des salariées. Au cours de leur carrière, 30 % d’entre elles déclarent avoir subi du harcèlement ou des agressions sexuelles en milieu professionnel. Cependant, la prise en charge des victimes y reste très insuffisante, alors même que l’employeur a l’obligation d’assurer la sécurité de ses salarié·es.
La coalition propose dans ce sens des sanctions contre les entreprises qui n’ont pas mis en place de plan de prévention ni de procédures de signalement – procédures qui devront être réglementées. La prise en charge par l’employeur des frais des victimes de violences sexuelles au travail est également requise. Il est crucial de protéger l’emploi des victimes en réaménageant leurs horaires, leur espace de travail ou en leur accordant des jours de congé, comme c’est le cas en Irlande. Une proposition aborde également les VSS souvent ignorées qui touchent les travailleuses à domicile (aides à domicile, garde d’enfants…).
Enfin, il est également question de sujets négligés dans la lutte contre les VSS, tels que les violences obstétricales et gynécologiques ainsi que les mutilations sexuelles et les mariages forcés.
Ce texte constitue une somme d’initiatives. Et comme le rappelle la coalition, c’est un ensemble cohérent qui doit le rester : « Seule cette approche globale, socle de nos luttes, peut permettre le changement systémique, urgent et vital, pour lequel nous nous battons ». Espérons qu’à travers les manifestations d’aujourd’hui, le 23 novembre 2024, à travers toute la France, la coalition féministe sera enfin entendue.
Nous employons des cookies ou des technologies analogues pour conserver
et/ou accéder à des données personnelles non sensibles situées sur
votre appareil et que nous analysons afin de réaliser des
statistiques, évaluer les performances du site, présenter des
publicités et promouvoir notre journal.
Alternatives Economiques est une coopérative qui est la propriété de
ses employés et de ses lecteurs. Nous sommes fiers de cette
autonomie, peu commune dans le paysage médiatique d’aujourd’hui, qui repose principalement sur les abonnements. Notre équipe rédactionnelle s’engage chaque
jour à vous expliquer l’actualité économique, sociale et
environnementale. Accepter les cookies ou technologies similaires,
c’est aussi une façon de nous soutenir.
Vous pouvez bien entendu modifier vos préférences à tout moment en
utilisant le lien pour
paramétrer les cookies disponible sur ce site dans notre politique de gestion
des cookies.
« J’ai servi au Congrès », indique la page de Gaetz. « Trump m’a nommé procureur général des États-Unis (ça n’a pas fonctionné). »Le républicain de Floride Matt Gaetz a fait son premier grand geste depuis son retrait de la considération pour être procureur général de Donald Trump – en créant un compte sur Cameo, le site web qui permet aux gens ordinaires de payer pour des messages vidéo de célébrités, douteuses ou non.Le site d’actualité Semafor a d’abord rapporté la nouvelle vendredi. La révélation est survenue un jour après que Gaetz s’est retiré du processus de confirmation, attaqué en raison d’une enquête du comité d’éthique de la Chambre sur des allégations d’inconduite, notamment le fait d’avoir prétendument payé une mineure pour des rapports sexuels – toutes accusations que Gaetz nie fermement. Continue reading…
Tandis que Google et Apple perfectionnent leurs assistants grâce à des IA génératives avancées, Amazon semble rester à la traîne.
En ce moment, Amazon développe une version améliorée de son assistant Alexa, mais plusieurs problèmes majeurs entravent son lancement. Le principal défi rencontré est la lenteur des réponses, qui affecte sérieusement l’expérience des utilisateurs.
Des documents internes font état du fait qu’Alexa IA met un temps excessif à traiter les demandes, suscitant la déception des testeurs. Malgré plusieurs délais prévus pour 2024, dont un le 14 novembre, Amazon a été contraint de reporter son lancement.
Pour un lancement réussi, Amazon prévoyait un score de satisfaction de 5,5 sur 7 auprès des testeurs. Cependant, les résultats actuels sont bien en deçà des attentes, avec une note moyenne de seulement 4,57. Cette évaluation insuffisante met en lumière les faiblesses de la nouvelle IA, notamment sa latence élevée.
Un autre souci majeur est l’incompatibilité avec les anciens appareils Alexa, ce qui pourrait agacer les utilisateurs. Certains craignent que cette inaptitude nécessitese une mise à jour coûteuse pour bénéficier de l’IA, un problème fréquent dans l’industrie technologique.
Une note divulguée a suscité des interrogations en ne mentionnant pas Claude AI, un assistant créé par Anthropic. Un partenariat avec Amazon aurait pu conférer à Alexa un avantage concurrentiel en alliant la fonction vocale d’Alexa et la puissance d’analyse de Claude. Il demeure incertain si ce partenariat est encore au programme ou s’il a été abandonné.
Quoi qu’il en soit, la fuite indique que des avancées ont peut-être été réalisées depuis la rédaction des mémos, mais ces informations demeurent floues.
Au-delà des retards, Amazon envisage des améliorations ambitieuses pour Alexa. L’objectif : permettre à l’assistant de mener à bien des tâches plus complexes en totale autonomie. Par exemple, Alexa pourrait passer directement une commande de repas ou réserver une place au cinéma sans recourir à une application tierce.
Cependant, cette avancée repose sur la confiance des utilisateurs. L’assistant doit démontrer qu’il peut exécuter des instructions avec précision sans risque d’erreur. Une tâche manquée pourrait avoir de lourdes conséquences pour Amazon, tant au niveau financier qu’en termes de réputation.
Avec ces défis à relever, il semble qu’Alexa IA ne sera pas lancée avant 2025. Amazon espère peaufiner son produit pour offrir une expérience utilisateur optimale. Si elle réussit, cette version d’Alexa pourrait changer radicalement notre interaction avec les assistants intelligents. Le compte à rebours continue, mais les attentes demeurent élevées.
{{ excerpt | truncatewords: 55 }}
{% endif %}