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La face cachée des livraisons express “garanties avant Noël”

Bojan Vlahovic via Getty ImagesLes achats de dernières minutes sur Internet ont une forte empreinte environnementale à cause de la livraison express.  ENVIRONNEMENT – “Livraison garantie avant Noël”: c’est le service des sites de vente en ligne qui sauve les retardataires qui, en cette veille de réveillon, n’ont toujours pas acheté leurs cadeaux. Sur de nombreuses plateformes comme Amazon ou Cdiscount, il est en effet possible de se faire livrer le lendemain de l’achat. Mais comment ces cybermarchands font-ils pour aller encore plus vite que le Père-Noël sur son traineau? Pas de magie, ils utilisent des avions.  Pour un voyage classique, votre colis démarre sa course d’un pays asiatique comme la Chine. De là, il prendra soit l’avion soit le bateau pour être acheminé jusqu’à un entrepôt en France. Un camion l’emmène ensuite vers une agence de livraison, comme Chronopost ou Relais Colis, qui se chargera de le déposer au seuil de votre porte. Un long voyage que les sites de vente en ligne tentent d’optimiser, surtout avant Noël.  Des colis qui prennent l’avion Pour accélérer la cadence, ces plateformes utilisent deux leviers. Le premier: la livraison des entrepôts en avion, beaucoup plus rapide qu’en bateau. Le premier met un jour quand le second peut mettre un mois. Résultat, le volume du fret aérien a plus que triplé en quatre ans. “102 millions de colis étaient livrés par avion en 2017, c’est 367 millions en 2021”, détaille pour Le Huffpost Alma Dufour de l’association Les Amis de la Terre. Elle déplore cependant que ce mode de transport soit privilégié alors qu’il est, selon ses recherches, “100 fois plus polluant que le fret maritime et 7 à 9 fois plus que par la route”.  Second levier pour assurer une livraison express: le taux de remplissage des camionnettes. “Afin de satisfaire tous les clients et que tous…

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Avec les NRJ Music Awards, Amazon Music veut se faire une place dans nos habitudes culturelles

Laurent Zabulon / TF1Nikos Aliagas sur la scène des NRJ Music Awards lors d’une précédente édition sur TF1 MUSIQUE – Des stars internationales comme Adèle ou Ed Sheeran, des chanteurs populaires comme Angèle, Amel Bent ou Grand Corps Malade… La 23e édition des NRJ Music Awards, toujours présentée par Nikos Aliagas, se tient ce samedi 20 novembre depuis le Palais des festivals de Cannes. Et si vous faites parties des 5 millions de téléspectateurs attendus sur TF1 remarqueront peut-être remarquerez-vous un nouveau logo disséminé çà et là: celui d’Amazon Music. Le géant du divertissement fondé par Jeff Bezos est le nouveau “partenaire officiel” de cette cérémonie installée dans le paysage audiovisuel français depuis plus de 20 ans, donnant lieu à un mariage surprenant entre une chaîne de télévision, une radio musicale et une plateforme de streaming. Mais tandis que TF1 et NRJ sont des poids lourds de leur domaine, Amazon Music fait encore figure de “dernier né” en France.  Quand Spotify et Deezer existent depuis bientôt 15 ans dans l’Hexagone, la plateforme de streaming musical d’Amazon n’est arrivée qu’à l’automne 2017, soit il y a quatre ans tout juste. Alors le chemin à parcourir pour séduire les Français en masse est encore long, et collaborer avec un show populaire comme les NRJ Music Awards est un beau coup de pouce de visibilité. “On a identifié des événements auxquels on voulait s’associer dans la vie culturelle des Français, qui puissent toucher tout le monde”, explique au HuffPost Thomas Duglet, à la tête d’Amazon Music en France, qui réfléchit déjà à d’autres partenariats avec des festivals, des salles de concert ou d’autres cérémonies dans les mois à venir. Les coulisses des NMA sur Amazon Music Les 70 artistes nommés aux NMA, français ou internationaux, solo ou en groupe, font partie des musiques “largement…

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Dans le marché noir florissant des sex-toys pakistanais

Ehtisham Qamar était encore à l'université lorsqu'il a décidé de créer une petite entreprise avec ses amis pour fabriquer et exporter des plugs anaux en acier depuis sa ville natale de Sialkot, au Pakistan. « Nous sommes arrivés dans ce secteur relativement tôt et avons rapidement commencé à gagner beaucoup d'argent, raconte-t-il. Au départ, nous n'aurions jamais pu imaginer faire ce genre d'activité à Sialkot. Nous opérions en cachette. Si vous demandez à la plupart des fabricants de sex-toys ce qu'ils font, ils vous diront qu'ils produisent du matériel chirurgical. » Au Pakistan, le sexe est tabou, et la fabrication et la vente de gadgets destinés au plaisir sexuel sont illégales. Les autorités locales réglementent l'industrie des sex-toys en s’appuyant sur les anciennes lois du pays qui datent de l'époque coloniale et qui interdisent les « matériaux et objets obscènes ».  Qamar précise qu'il était jeune lorsqu'il a créé l'entreprise, il y a neuf ans. Il a depuis cessé de fabriquer et de vendre des sex-toys et ne veut plus faire partie de cette industrie.  La ville de Sialkot, où sont fabriqués la plupart des sex-toys du pays, est surtout connue pour sa production d’instruments chirurgicaux en acier. Elle est aussi le premier fabricant mondial de ballons de foot en cuir. C'est cette expertise en matière de cuir et d'acier qui a apparemment permis au Pakistan de devenir, ironiquement, un exportateur clandestin et un vendeur en ligne de sex-toys en acier et de matériel fétichiste en cuir à destination des consommateurs américains, australiens et britanniques.  En vertu de la loi pakistanaise sur les objets obscènes, l'achat, la vente, la publicité ou la fabrication de sex-toys sont passibles d'une amende et d'une peine de prison de trois mois ou plus. Pourtant, cela ne semble pas avoir d'effet dissuasif sur les importateurs,…

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La crise du Covid-19 a eu raison de nos gestes écologiques

ÉCOLOGIE – Lorsque son chargeur d’ordinateur l’a lâchée, au cours du deuxième confinement, Marie, 24 ans, a “craqué” pour une livraison Amazon, elle qui s’était refusée jusqu’ici à soutenir ces grands groupes à l’impact environnemental “désastreux”, elle qui luttait ardemment contre l’incitation à la consommation. L’addiction aux achats en ligne s’est alors installée: commandes de bibelots, gadgets en tout genre, supports de téléphone portable, bijoux sur le site Assos… “J’ai réalisé des achats que je n’aurais pas faits sans le Covid-19, tout est livré dans des emballages et vient parfois de l’autre bout du monde. Ce n’est pas bon pour la planète mais j’avais besoin de combler un vide affectif”, confie la journaliste parisienne au Huffpost. Comme elle, beaucoup de Français à la conscience verte ou engagés pour l’écologie ont été contraints de changer leurs habitudes de consommation, renonçant à certaines de leurs valeurs, consciemment ou pas. En témoignent les ventes d’Amazon, qui ont augmenté de l’ordre de 40 à 50% pendant le 2e confinement selon le directeur général de la marketplace, ainsi que les ventes de produits sur Internet qui ont, elles, augmenté de 32% en 2020 d’après les chiffres de la Fédération d’e-commerce et de vente à distance (Fevad), publiés en février dernier. Le Covid-19 empêche de se projeter “C’est assez mécanique: ces modifications de pratiques sont directement liées aux politiques de santé publique, comme le confinement, le télétravail, la fermeture des commerces et des restaurants”, nous explique Xavier Briffault, chercheur en science sociale et philosophie de la santé mentale au CNRS, avant d’ajouter que “la crise du Covid a fait monter en flèche l’anxiété des Français et les a empêchés de se projeter dans l’avenir”. Or, pour lui, le souci écologique n’est possible qu’à condition de pouvoir se projeter. “Nous avons donc tendance, pendant la crise, à…

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Serena Williams signe avec Amazon Prime pour une série sur sa vie

Getty ImagesL’Américaine Serena Williams célèbre sa victoire contre la Roumaine Simona Halep lors de leur match de quart de finale à l’Open d’Australie, le 16 février 2021. SÉRIE – Une carrière et un destin hors normes bientôt retracés dans une série. Serena William a annoncé, ce mardi 13 avril 2021, avoir signé un contrat télévisuel avec la plateforme de streaming Amazon Prime. Cet accord donnera lieu prochainement à une série qui retracera la vie personnelle et sportive de la championne. Ce documentaire en plusieurs épisodes, dont le titre et la date de sortie n’ont pas été encore révélés, n’est qu’un début pour Serena Williams, qui pourra par la suite proposer d’autres projets pour le studio. “Je suis très heureuse de m’associer à Amazon Studios (…). J’ai beaucoup d’histoires que j’ai hâte de raconter, y compris la mienne, et je suis impatiente de les partager avec le monde entier”, a-t-elle déclaré dans une interview à Vanity Fair. Exclusive: Serena Williams announces a forthcoming docu series on “yours truly” and a first-look deal with Amazon @PrimeVideo Studios. “For me, it’s really about telling great stories that are either untold or unseen or missed.” #vfchlivepic.twitter.com/nKM9XeumeR — VANITY FAIR (@VanityFair) April 13, 2021 “Serena a transformé le tennis. Elle est devenue l’une des athlètes (…) les plus inspirantes de sa génération, admirée non seulement pour ses prouesses inégalées sur le court, mais aussi pour son dévouement à la défense des droits”, affirme Jennifer Salke, directrice d’Amazon Studios. La série sera produite par Plum Pictures, Goalhanger Films et Amazon Studios. Serena Williams, l’entraîneur de tennis Patrick Mouratoglou, Stuart Cabb et Tony Pastor seront les producteurs exécutifs. Serena Williams, titrée dans les quatre tournois du Grand chelem, n’en est pas à son coup d’essai. En 2018, la championne avait eu le droit à une série documentaire, intitulée “Being…

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Amazon reconnaît que certains employés sont contraints d’uriner dans des bouteilles

picture alliance via Getty ImagesAmazon reconnaît que certains de ses employés sont contraints d’uriner dans des bouteilles (photo d’illustration prise le 31 mars 2021 au centre Amazon de Cologne en Allemagne)  INTERNATIONAL – Le géant du commerce en ligne Amazon s’est excusé vendredi 2 avril auprès d’un élu américain pour avoir nié l’existence d’une pratique à laquelle sont parfois forcés ses employés: uriner dans des bouteilles en plastique. “Nous savons que nos chauffeurs peuvent avoir et ont des problèmes pour trouver des toilettes à cause de la circulation ou parfois de routes rurales, et cela a particulièrement été le cas avec le Covid, lorsque de nombreuses toilettes publiques ont été fermées”, a déclaré l’entreprise dans un communiqué. La polémique a démarré la semaine dernière, par un tweet d’un élu démocrate à la Chambre des représentants, Mark Pocan. “Le fait que vous payiez vos employés 15 dollars de l’heure ne fait pas de vous un ‘lieu de travail progressiste’”, accusait-il, “quand vous faites uriner vos employés dans des bouteilles en plastique”. Un compte officiel d’Amazon avait alors directement répondu à l’élu sur ce même réseau social: “Vous ne croyez pas vraiment à cette histoire de pipi dans des bouteilles, quand même? Si c’était vrai, personne ne travaillerait pour nous.” 1/2 You don’t really believe the peeing in bottles thing, do you? If that were true, nobody would work for us. The truth is that we have over a million incredible employees around the world who are proud of what they do, and have great wages and health care from day one. — Amazon News (@amazonnews) March 25, 2021 Mais plusieurs médias avaient par la suite rapporté de nombreux propos d’employés témoignant de l’existence de cette pratique, par ailleurs pas nouvelle. Fin mars, le média The Intercept avait également affirmé s’être procuré des documents internes attestant…

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Le couple Inès Reg et Kévin Debonne se raconte dans leur premier film

CINÉMA – Inès Reg et Kevin Debonne font leurs débuts au cinéma. “Je te veux, moi non plus”, le premier film du couple d’humoristes, sort ce vendredi 26 mars sur la plateforme de streaming Amazon Prime Video. Un long-métrage, dans lequel ils tiennent les rôles principaux et qu’ils ont co-écrit en duo et co-réalisé avec Rodolphe Lauga.  “Je te veux, moi non plus” met en scène Nina et Dylan, meilleurs amis depuis l’enfance. Nina habite à Paris et Dylan à Biarritz. Depuis toujours, ce dernier est éperdument amoureux d’elle et ne cesse d’évoquer, toujours avec humour, un possible avenir à deux. Mais, n’osant jamais lui avouer ses réels sentiments, Dylan est à chaque fois moqué par Nina, qui ne le prend pas au sérieux. En vacances à Biarritz après avoir quitté son petit ami, celle-ci finit par avoir un déclic. Dylan est l’homme de sa vie. Leur histoire d’amour va alors être assez mouvementée. Habitués à parler de leur vie quotidienne de couple dans leurs sketchs, Inès Reg et Kevin Debonne ont choisi d’en dévoiler encore plus dans leur premier film. “Sur les réseaux sociaux, il n’y a pas la rencontre et l’histoire d’amour”, explique Kevin Debonne au HuffPost dans une interview que vous pouvez retrouver en tête d’article. Il développe: “Avant d’écrire, nous nous sommes demandé ce que les gens aimeraient voir et ce que nous aimerions dire. On s’est dit qu’on allait se baser sur ce que les gens ne connaissent pas, l’histoire globale de notre relation”. “Il faut qu’on soit juste et pour être juste il faut être vrai” En effet, dans la vraie vie, les deux humoristes se sont longtemps tournés autour avant de se mettre ensemble. “On a été amis pendant quatre-cinq ans”, confirme Inès Reg pour le HuffPost. L’humoriste avait dévoilé les dessous de leur…

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Débranché d’internet par Amazon, Parler porte plainte

BackyardProduction via Getty ImagesDébranché d’internet par Amazon, Parler porte plainte (photo d’illustration Getty) TECHNO – Le réseau social prisé des partisans de Donald Trump, Parler, a porté plainte ce lundi 11 janvier contre Amazon qui l’a expulsé d’internet en l’empêchant d’accéder à ses serveurs pour avoir, selon le géant de la tech, laissé proliférer des messages problématiques après l’assaut sur le Capitole. Amazon avait annoncé qu’il suspendrait le compte de Parler à 8H00 GMT lundi, expliquant dans une lettre adressée au site conservateur avoir “observé récemment une augmentation persistante de contenus violents”.  Mais Parler estime que cette décision est plutôt motivée par des considérations politiques et par la volonté de réduire la concurrence au bénéfice de Twitter. Elle reproche également à Amazon de ne pas lui avoir donné un préavis de trente jours avant de couper les ponts. Aussi Parler demande au tribunal d’empêcher Amazon de lui bloquer ses serveurs.  “Cela revient à débrancher un patient sous assistance respiratoire. Cela va tuer l’entreprise, au moment même où elle montait en flèche”, écrit Parler dans sa plainte. “On va tout faire pour revenir en ligne” Les géants de la tech Apple et Google avaient auparavant retiré de leurs plateformes de téléchargement d’applications le réseau social où se multipliaient, selon eux, “menaces de violences” et “activités illégales”. Tous ces groupes reprochent à Parler une politique de modération trop laxiste.  La popularité du site a grimpé en flèche après la fermeture définitive par Twitter du compte de Donald Trump vendredi: son application était samedi la plus téléchargée aux Etats-Unis sur la plateforme d’Apple.  Dimanche, dans un entretien à Fox News, le cofondateur du site John Matze a souligné que la remise en route du site pourrait prendre du temps. “Tous nos partenaires, ceux qui gèrent les textos, les courriels, nos avocats, nous ont laissé tomber le même…

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Mahjoubi n’a pas aimé la réponse du PDG d’Amazon sur ses impôts

POLITIQUE – Cela n’a pas été deux heures très plaisantes. Le directeur général d’Amazon France a été invité à répondre ce mercredi 9 décembre à une série de questions des députés de la commission des affaires économiques. Auditionné en visioconférence, Frédéric Duval a tenté de défendre que son entreprise n’avait “absolument pas vocation à remplacer les commerçants” français, mais n’a pas convaincu. Amazon est “critiquée et attaquée sur la base d’informations infondées (…) Depuis 2010, nous avons investi en France 9,2 milliards d’euros”, a-t-il assuré en précisant que le groupe créait sur le territoire 130.000 emplois directs et indirects. “Un emploi créé chez Amazon entraîne la suppression de deux emplois dans le commerce traditionnel”, lui a rétorqué David Corceiro (MoDem), citant le rapport de l’ancien secrétaire d’État chargé du numérique Mounir Mahjoubi. Ce dernier était d’ailleurs aussi présent et n’a fait preuve que de très peu de patience face à une réponse d’Amazon sur ses impôts: “C’est du foutage de gueule”, a-t-il lancé pendant cette audition à distance (voir la vidéo en tête d’article). Amazon, qui venait d’être accusée de “fraudes à la TVA par des sociétés-écrans que permet le droit européen” et d’une “optimisation fiscale” estimée à un milliard d’euros, le PDG a nié en bloc et assuré que “la contribution totale d’Amazon aux services publics en France est de 420 millions d’euros”. Une explication qui n’a donc pas satisfait Mounir Mahjoubi, ni l’élu Matthieu Orphelin selon qui “cette présentation est trompeuse, vous le savez, vous additionnez tout là-dedans” et qui juge “scandaleux” le refus d’Amazon de présenter des chiffres détaillés.   À voir également sur Le HuffPost: Renvoyer un colis Amazon qui ne nous plait pas à un impact énorme sur l’environnement Source

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Black Friday 2020: Amazon France prêt à le repousser au 4 décembre

STEPHANE DE SAKUTIN via Getty ImagesConformément au vœu du gouvernement, Amazon s’est dit prêt à repousser son opération marketing “Black Friday” du fait de l’épidémie de coronavirus (image d’illustration prise en novembre 2019).  COMMERCE – Amazon est prêt à décaler d’une semaine en France l’opération promotionnelle du “Black Friday”, comme le demande le gouvernement, à condition que les commerces puissent rouvrir plus rapidement, a indiqué ce jeudi 19 novembre le patron de la filiale française du géant du commerce en ligne.  “Nous avons décidé de reporter la date du ‘Black Friday’ si cela permet de rouvrir les commerces et les magasins physiques avant le 1er décembre”, a déclaré sur TF1 le directeur général d’Amazon France, Frédéric Duval. Cette opération promotionnelle initialement prévue le 27 novembre aura finalement lieu le 4 décembre, a-t-il précisé. Une réunion prévue à Bercy ce vendredi doit permettre de trancher au sujet de l’hypothèse d’un report, à laquelle les distributeurs et donc Amazon se disent favorables, sous réserve que ce décalage permette de rouvrir les commerces plus tôt. Les négociations semblent aller bon train: après une première réunion autour de Bruno Le Maire ce jeudi 19 novembre au matin, Bercy a indiqué qu’un “nouvel échange” avec les acteurs concernés était prévu ce vendredi 20 à 15 heures, en vue de finaliser un accord”. “Je voudrais saluer l’esprit de responsabilité des distributeurs et du commerce en ligne qui ont accepté de considérer favorablement la proposition”, a commenté jeudi le ministre: “nous avons bien avancé ce matin, nous poursuivons le travail. Il y a un gros travail technique, logistique, juridique à faire pour que cette décision soit effectivement prise”. Les grands distributeurs et les spécialistes du commerce en ligne semblent percevoir d’un bon œil la demande du gouvernement, mais à condition qu’elle mène vers une ouverture rapide des magasins……