ACTUALITÉS

Comment des psys m’ont fait croire que j’étais une fausse lesbienne

Je pense que je me suis toujours posé des questions sur mon orientation. Quand j’étais petite, je me demandais « ce que ça ferait » si j’aimais les filles, j’étais en crush sur des meufs de mon entourage et j’avais du mal à savoir si je voulais être comme elles ou avec elles.  Au bout d’un temps, tout a fait sens et quand j’ai rencontré ma première copine, j’ai réalisé que j’étais lesbienne. J’avais 14 ans. Au départ, quand personne n’était au courant, ça me paraissait totalement naturel. Même si j’ai été élevée dans une famille hyper traditionnelle, j’avais du mal à intégrer les règles à respecter pour être une personne normale. Ça valait aussi pour mon attirance pour les filles. Pour moi, c’était beau, sincère et consenti alors j’avais beaucoup de mal à imaginer que ça puisse déranger mon entourage ou, pire, toute une partie de la population. Mais ce sentiment d’insouciance, très agréable sur le moment, s’est vite retourné contre moi. J’étais pas préparée à la lesbophobie que j’allais vivre. J’étais pas préparée au regard des proches qui change, aux remarques blessantes et à la sensation d’être considérée comme une personne différente qui devrait être reconnaissante d’être tolérée. En grandissant, je l’ai assez mal vécu et j’ai commencé à penser que tout serait plus facile si j’étais hétéro.  À 15 ans, lors d’une rupture avec ma copine, j’ai décidé de tenter le coup avec les mecs alors que ça ne m’était jamais arrivé. Je savais pas trop ce que j’espérais de l’expérience mais je pensais que c’était ce qui était attendu de moi. Un soir, j’ai couché avec un gars et là : rien. Genre, vraiment, rien. Ni attirance, ni plaisir, juste l’impression d’y être passée. Quand j’en ai parlé autour de moi, on m’a dit : «…

ACTUALITÉS

Bienvenue dans l’ère du dating optimisé

En plus d’une échelle variable pour la taille de la bite (entre 15 et 23 cm) et d’un critère de taille qui commence à 1,80 m, voici quelques-unes des questions que Christine Gwaze a envoyées à de potentiels dates via son enquête « Don’t Waste My Time » (« ne me fais pas perdre mon temps ») : Es-tu capable de communiquer honnêtement et ouvertement ? – Oui – NonTu es convoqué pour une première nuit à deux ; comment ça se passe, là en bas ?Comment décrirais-tu ton sens de l’humour ? « Je pense qu’au total, j’ai obtenu plus de 60 réponses, explique-t-elle à VICE. Tellement que j’ai dépassé la limite gratuite de mon compte SurveyMonkey. » C’est dès les premières lignes de conversation sur des apps de rencontre que Gwaze a proposé à ses partenaires de remplir ce questionnaire. Dans le texte d’intro, elle a été assez explicite sur ce qu’elle attendait des candidats. « Je recherche un homme séduisant pour des relations consensuelles fréquentes, commence-t-elle. Le candidat choisi doit être non discriminatoire en ce qui concerne la race, le sexe, le genre, l’orientation sexuelle, la religion, la classe sociale, etc. Les candidats les plus souhaitables sont ceux qui “conduisent et/ou disposent de leur propre logement” ». Ceux qui osaient postuler sans répondre à ces critères se voyaient attribuer une punition pour lui avoir fait perdre son temps. Elle avoue que l’enquête semble « un peu brouillonne », mais souligne avoir bien précisé que la remplir restait facultatif. Après avoir accumulé les candidatures pendant deux mois, elle a fini par trouver son partenaire (aujourd’hui ex) et a définitivement clos l’enquête. En matière de dating, il s’agit à mes yeux d’un niveau de dévouement et d’organisation qui tient de l’impossible – je suis assez étrangère à tout ça. Un quart d’heure à swiper et je perds immédiatement toute envie de vivre. Mais…

ACTUALITÉS

Comment mettre fin à votre relation ouverte ?

Illustration: Helen Frost  « Oh, on a une relation assez ouverte », m’a dit ma pote la semaine dernière alors qu’elle décollait sa bouche du visage d’un homme qui n’était absolument pas son mec. « Je peux coucher avec qui je veux ». Si la relation ouverte est un concept qui existe depuis l’apparition du désir sexuel chez l’être humain, il semblerait qu’aujourd’hui, tout le monde baise un peu avec tout le monde. Au moins la moitié de mes amies casées me textotent depuis la banquette arrière d’un taxi qui les ramène à la maison, elles et leurs mecs, après avoir vécu chacun·e des aventures de leur côté. Je vous mets également au défi d’utiliser Hinge ou Fruitz pendant 20 minutes sans tomber sur au moins cinq types dont la bio indique « relation ouverte à la recherche d’un peu de fun ». Publicité Au sein d’un couple, la non-monogamie peut certes s’envisager de différentes manières – du polyamour à l’anarchie relationnelle –, mais la relation ouverte est l’une des plus courantes. Il s’agit généralement d’un couple où chaque membre considère l’autre comme l’unique partenaire émotionnel·le, mais où chacun·e peut aller batifoler à côté. Les règles diffèrent d’un couple à l’autre : certains ne veulent même pas connaître le prénom des partenaires de leur conjoint·e, tandis que d’autres peuvent se programmer des dates extra-conjugaux le même soir, voire partager des partenaires dans certains cas. Cependant, rien n’est éternel. Il arrive que les gens changent d’avis sur ce qu’ils attendent d’une relation. Parfois, l’un·e des membres du couple (ou les deux) veut revenir sur ce statut non monogame – et il n’y a pas de mal à ça. « Mettre fin à une relation ouverte peut sembler intimidant, surtout s’il est clair que votre partenaire apprécie cette ouverture », explique Jessica Alderson, cofondatrice et experte en relations chez So…

ACTUALITÉS

Vivre dans l’insécurité affective et sexuelle après un viol

Yoan, 40 ans, est homosexuel. Il a subi des abus sexuels lors de son adolescence. En échange linguistique en Flandre, un ami de la famille d’accueil dans laquelle il logeait l’a violé à plusieurs reprises. Ces agressions ont fortement impacté son estime de lui-même. La honte, la culpabilité et l’angoisse l’ont accompagné lors de la construction de son identité. Aujourd’hui, ses insécurités influencent son quotidien, surtout sa vie relationnelle et sexuelle.  Publicité Selon une enquête de 2021 coordonnée par la Prof. Dr. Ines Keygnaert de l’Université de Gand-ICRH, 48% des hommes belges sont exposés à la violence sexuelle durant leur vie. Les répercussions psychologiques du viol impactent les victimes sur du long terme. Une agression sexuelle s’accompagne très souvent d’anxiété, de stress post-traumatique, d’une baisse de l’estime de soi, de honte et peut, dans beaucoup de cas, conduire à la dépression.  Yoan se confie à Michel-Ange Vinti sur les conséquences des abus qu’il a subis. Il exprime à quel point il lui est encore difficile de vivre une relation saine avec un homme, ou même, de se laisser approcher physiquement. Alors comment faire pour dépasser la honte et vivre son désir ? Ce témoignage fait partie de la saison 2 de la série Être un homme, un podcast réalisé par Michel-Ange Vinti, produit par Julien Barbier et le Studio Balado.  J’ai grandi dans les campagnes wallonnes. Au début, j’ai eu pas mal de relations amoureuses avec des filles. En général, quand elles commençaient à dire « Oh, c’est bien, mon mec n’insiste pas trop sur la question sexuelle », je me désinvestissais et je trouvais des raisons pour mettre fin à la relation. Durant mon adolescence, j’ai plutôt eu des rapports que je nommerais de « touche-pipi non avoués » avec des potes. Et puis, très vite, toute une série…

ACTUALITÉS

Adopter un chien a fait de moi une nouvelle personne

Quand mon jaloux de chat est mort, il a emporté dans sa tombe ma seule excuse valable pour refuser l’ajout d’un chien à notre couple. Casanière et introvertie, ces animaux prompts à prendre un mollet en levrette étaient pour moi l’équivalent à quatre pattes des humains que je ne peux pas blairer : expansifs, bêtement heureux et en constante recherche d’attention. Et en plus de ça, ils puent. Mais vous savez ce qu’on dit : l’amour est fait de compromis. Après des scrolls brise-cœur dans les annonces d’adoption, on s’est décidé·es pour une petite bâtarde de cinq mois. Si mon mec était impatient de l’accueillir, je l’étais un peu moins. Malgré les heures de reboot devantBeethoven, Oliver & Compagnie et Rex, chien flic, ma mémoire n’a jamais pu effacer les scènes sanglantes deDressé pour tuer et deCujo. Sans oublier que j’allais sans doute devenir ce que j’avais toujours dénigré, soit l’incarnation parfaite de la Dog Génération, ces jeunes adultes qui dézinguent le schéma de vie tout tracé de leurs parents (mariage, maison, famille) et choisissent le chien plutôt que le bébé. Ceux qui, au détour d’un kombucha en terrasse, vous expliquent sans une once de second degré que Looping est sous CBD tout en lui tendant nonchalamment le dernier tempura de légume, celui-là même qui vous faisait de l’œil mais que votre bonne éducation vous empêchait d’attraper. Rien qu’en Belgique, 32 % des moins de 34 ans possèdent un chien. Et ils seraient 67 % à accepter de se faire léchouiller le visage par un museau qui a sniffé des culs, osant vous faire la morale si votre skincare routine contient moins de neuf étapes. Comme la paire de Salomon ou le béret Kangol, le berger australien/shiba inu/goldendoodle/teckel bringé serait donc devenu l’accessoire mode indispensable, au même titre qu’un marqueur…

ACTUALITÉS

Tomber amoureuse d’un détenu

Il existe deux types de relations amoureuses en prison : les inattendues et celles plus recherchées, dont la rencontre a été provoquée. Lorsque l’on pense à une relation amoureuse en prison, on imagine aisément un truc malsain, une obsession pour le danger ou le meurtre. Cette attirance a un nom : l’hybristophilie, qui symbolise le fait d’être attiré par une personne ayant commis un crime. « Un psychiatrique auprès des tribunaux, Daniel Zagury, m’a un jour dit : “Il vaut mieux être la femme de Guy Georges que de Monsieur Dupont.” Certaines femmes dont la vie est monotone, fantasment ces hommes un peu connus, elles les idéalisent, les voient à la télévision. Elles veulent justifier leurs actes, c’est la notoriété macabre qui les attire », raconte Marine Mazéas, journaliste judiciaire qui vient de publier L’aimé meurtrier, livre où elle donne la parole à ces femmes en couple avec des hommes incarcérés.  En témoignent les nombreux courriers de fans que le meurtrier en série américain, Charles Manson, a reçu après son incarcération. Ce dernier a d’ailleurs fini par épouser une jeune femme de 26 ans, fascinée par son histoire, alors qu’il avait 80 ans. Il en est de même pour le tueur français, Nordahl Lelandais, qui a multiplié les relations en prison ces derniers mois. Une des femmes avec qui il a eu une aventure dernièrement avait, par le passé, épousé un autre détenu condamné pour avoir tué sa petite fille.  Mais il n’est pas question de fascination morbide pour la journaliste Marine Mazéas qui a tenu à écarter ce type de relation de son ouvrage pour se concentrer sur l’amour soudain, qui saisit et emporte tout sur son passage, y compris le passé des détenus. « Ce sont des histoires qui auraient pu avoir lieu à l’extérieur. Ces femmes sont généralement…

ACTUALITÉS

Douleurs et peines : entamer la trentaine avec la fibromyalgie

Anouch a 31 ans. Du haut de son petit studio anversois, elle a une vue de dingue sur l’un des plus grands parcs de la ville. C’est son perchoir, au calme et à l’abri des regards. Dans son temps libre, elle aime danser, cuisiner, jouer avec son chat Mojo et sortir en club. « Mais bon, ça c’est pour les jours où ça va, évidemment », me lance-t-elle avec un grand sourire. Depuis que sa maladie a pris le dessus, Anouch a dû ralentir et réapprendre à écouter son corps. « J’ai toujours été assez fragile : déjà enfant, j’étais souvent malade, pour de longues périodes. Mais il y a quelques années, ça s’est brusquement empiré. En 2020, on m’a diagnostiqué une fibromyalgie. Aujourd’hui encore, je ne pourrais pas t’expliquer exactement ce que c’est ; en vrai, on te donne ce diagnostic quand tu présentes certains symptômes comme la fatigue chronique, des douleurs intenses récurrentes, un affaiblissement général… En gros, je suis tout le temps malade et crevée. » L’ex-danseuse, habituée à maîtriser chaque geste, doit soudainement apprendre à lâcher prise. Et même si recevoir un diagnostic lui a permis d’entamer un traitement, elle a dû revoir l’entièreté de sa vie, désormais régie par ce corps qui ne coopère pas toujours. Son état est trop imprévisible pour lui permettre de travailler et la cloue au lit plus souvent qu’elle ne le voudrait : « Le contraste avec ma vie d’avant est vraiment déprimant. D’un coup, mon monde est devenu minuscule. Ça m’arrive parfois de passer plusieurs journées d’affilée allongée, alors qu’avant j’étais une nana super sociable, j’étais tout le temps de sortie, j’avais plein de potes. J’étais joyeuse, insouciante, mais ma vie avec la fibro, c’est une bataille constante. »  Difficile de se sentir soutenue dans un monde où tout…

ACTUALITÉS

L’infidélité serait contagieuse selon la science

Photo : Priscilla Du Preez, Unsplash  Les chemins qui mènent à l’adultère sont légion : fin du télétravail, manque de discernement, verre de trop, conjoint chiant, relation longue distance un peu trop longue et un peu trop distante. Mais les chercheurs d’une récente étude publiée en août dans la revue Archives of Sexual Behavior ont découvert une autre raison. Le contact avec des personnes infidèles aurait pour effet d’inciter à l’infidélité. Le raisonnement est le suivant : en découvrant la prévalence supposée de l’infidélité, une personne pourrait se sentir moins impliquée dans son couple et augmenter son désir de trouver un nouveau partenaire. Publicité « Nos dernières recherches, se sont concentrées sur les circonstances qui poussent certaines personnes à ne pas se servir [des stratégies pour éviter la tentation de l’adultère]. Nous suggérons qu’un environnement de pairs qui donne l’impression que l’infidélité est acceptable peut être l’une de ces circonstances. En effet, savoir que d’autres personnes ont des aventures peut vous amener à moins hésiter à en avoir une vous même », écrit Gurit Birnbaum, l’un des auteurs de l’étude.  Birnbaum et les autres chercheurs ont mené trois études différentes sur des couples hétérosexuels monogames. Dans chacune de ces études, les participants ont été exposés au comportement infidèle d’autres personnes, après quoi, ils ont enregistré leurs réactions lorsqu’ils pensaient à une personne autre que leur partenaire ou qu’ils interagissaient avec elle.  Ceux qui ont lu l’article sur l’infidélité en amour ont indiqué un plus grand intérêt pour un nouveau partenaire que ceux qui ont lu des articles sur la triche en milieu scolaire. Dans la première étude, des étudiants en couple depuis au moins quatre mois ont regardé l’une des deux vidéos suivantes : une vidéo qui estimait que l’infidélité était présente dans 86 % des relations, et une autre…

ACTUALITÉS

S’aimer au-delà des barreaux : dans l’intimité des « visites hors surveillances »

En prison, les relations et l’intimité ont beaucoup d’importance. Parfois, des histoires d’amour se forment même au sein de l’établissement, parce qu’il est compliqué de faire perdurer une relation avec une personne à l’extérieur. Seules les visites donnent la possibilité aux détenu·es d’entretenir ce lien. Est-ce qu’un couple peut vraiment résister au système carcéral ?  Publicité Il existe ce qu’on appelle les « visites hors surveillance », ou « VHS », qui sont prévues pour donner la possibilité aux proches de se retrouver dans un moment d’intimité, sans la surveillance des gardien·nes. Pour accéder à ce type de visite, le proche doit être soit un·e partenaire légal·e soit être en mesure de prouver la sincérité de la relation. Ces visites s’organisent dans un studio aménagé au sein des murs de la prison et sont plus longues que les visites traditionnelles. À côté des visites hors surveillance, il existe la visite derrière le carreau avec une paroi qui sépare les deux personnes et la visite à table durant laquelle le contact physique est possible, mais restreint.   Florence*, incarcérée depuis plusieurs années à la prison de Mons puis de Berkendael, et son compagnon, Daniel*, tentent de faire survivre leur relation malgré les barreaux qui les séparent, en ayant notamment recours aux VHS. Mais forcément, les contraintes du système carcéral les empêchent de vivre pleinement leur amour. Pourtant, selon la Loi de principes, aussi appelée Loi Dupont, effective depuis 2005 en Belgique, les personnes incarcérées doivent uniquement être privées de circuler librement dans la société. Leur vie affective ne devrait donc pas être impactée par l’incarcération, mais la réalité est bien loin de la théorie. Et ce, notamment à cause de la surpopulation carcérale qui entraîne une dégradation des conditions de détention. Pourtant depuis 1975, le bien-être sexuel est reconnu comme un facteur de…

ACTUALITÉS

“As-tu un amoureux (ou une amoureuse)?” Pourquoi il faut arrêter avec cette question

ENFANTS – Ce serait mentir de dire qu’on ne l’a jamais entendue, ou posée, cette question. À notre nièce, au fils de notre meilleure amie, au petit qui est gardé avec notre fille. Dès que les enfants sont assez grands pour parler et interagir avec les autres, en gros, les adultes ont vite fait de leur demander si, oui ou non, ils ont un·e amoureux·se. Dans certains cas, c’est carrément une projection, une sorte de relation fantasmée avec un autre enfant qu’on leur met entre les pattes. Et si le réflexe semble plutôt anodin, parce que formulé avec tendresse, il pose en réalité les bases de stéréotypes de genre coriaces – et plus tard, ravageurs. Publicité De plus en plus toutefois, des parents tentent de lever le pied sur cette interrogation qui fâche, inspiré·es et encouragé·es par des écrits féministes essentiels. Pihla Hintikka et Elisa Rigoulet sont justement de celles et ceux qui oeuvrent chaque jour à déconstruire ces petites phrases plus impactantes qu’on pourrait le croire. Dans leur livre 30 discussions pour une éducation antisexiste (ed. Marabout), un recueil de dialogues qui donnent des clés pour aborder différents biais sexistes d’éducation quand on y est confronté·e, elles évoquent justement la thématique de l’amour que les adultes projettent sur les enfants. Pour Terrafemina, elles décryptent plus en détail ce qui cloche dans ce phénomène, et comment il participe à véhiculer et renforcer une hétéronormativité nocive. Et puis, les deux autrices concluent avec un conseil pratique: comment réagir quand une tierce personne demande à notre enfant s’il·elle a une amoureux·se. Entretien. Terrafemina: D’où vient ce réflexe de poser le terme “amoureux” sur les relations entre deux enfants? Pourquoi est-il si fréquent? Pihla Hintikka et Elisa Rigoulet: C’est un réflexe normé qui vient des adultes. Une projection que l’on a sur les…