Primaire populaire: Anne Hidalgo et le PS dans l’embarras
POLITIQUE – “Au PS, ils sont tous à l’Ehpad. Olivier Faure est responsable de ce marasme”, souffle un poids lourd de la Macronie, passé par le parti à la rose et qui a toujours des copains en interne. Il faut dire que le triste spectacle donné par les revirements incessants d’Anne Hidalgo sur la primaire ou non, la primaire populaire ou non, laisse pantois bon nombre d’observateurs ou de cadres du parti. “On est complètement paumés”, admet l’un d’entre eux auprès du HuffPost, ce mercredi 12 janvier, quelques heures après un bureau national houleux sur fond de divisions internes le 11 janvier au soir. Olivier Faure s’est mis en colère contre son courant minoritaire qu’il soupçonne d’avoir envoyé des éléments à la presse actant qu’il soutenait la participation de sa candidate à la primaire populaire, ce qu’il dément depuis. Vous voulez la dislocation du parti de Mitterrand et de Jaurès? Ceux qui ne veulent pas faire campagne, qu’ils ne la fassent pas, mais qu’ils arrêtent leur sabotage organisé!Olivier Faure, premier secrétaire du PS “Vous voulez la dislocation du parti de Mitterrand et de Jaurès? Ceux qui ne veulent pas faire campagne, qu’ils ne la fassent pas, mais qu’ils arrêtent leur sabotage organisé!”, a déclaré Olivier Faure à son courant minoritaire (dont font partie Hélène Geoffroy ou Patrick Mennucci par exemple) qui ne veulent pas de la primaire populaire. “Sa colère, il l’a inventée. Nous, on est loyaux à l’égard d’Anne Hidalgo. Si vous voulez aller à la primaire populaire, c’est que vous ne croyez pas en votre candidate”, commentait, acide, dans la soirée, Patrick Mennucci, présent au bureau national. “Ils jouent un coup de billard à trois bandes pour qu’on perde et qu’ils récupèrent le parti”, répondait un autre participant pour expliquer les tensions internes qui semblent en grand décalage avec l’enjeu…