Certaines des plus grandes newsletters de Substack s’appuient sur des outils d’écriture IA
Une nouvelle analyse des principales newsletters de Substack a estimé qu’environ 10 pour cent publient du contenu généré par l’IA ou assisté par l’IA.
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Aura Salla était autrefois la principale lobbyiste du géant technologique à Bruxelles. Maintenant, sa présence en tant que régulatrice au Parlement européen s’avère controversée.
L’évaluation représente un aspect fondamental de l’enseignement. C’est un moyen pour les éducateurs d’ajuster et de réguler leur pratique, et c’est un feed-back essentiel tant pour eux que pour leurs élèves.
Cependant, une forme spéciale d’évaluation a pris une ampleur considérable ces dernières années : les évaluations nationales. Initiées en CE2 en 1989 et élargies à partir de la rentrée 2018, elles ont continué à se développer et impliquent désormais les niveaux de CP, CE1, CE2, CM1, CM2, 6e, 4e, 2nde et la première année de CAP.
Ainsi, 2024 sera une année record pour l’Education nationale en matière d’évaluations ! Plus de 6 millions d’élèves ont effectué des tests standardisés au début de l’année scolaire. Quel est l’objectif de cette évaluation inutile ? Quels sont les rôles de ces tests et quels sont les effets indésirables que critiquent les syndicats d’enseignants qui s’y opposent ? Que révèle cette évaluation incessante sur l’évolution de l’école et de la profession enseignante ?
Chaque dimanche à 17h, notre analyse de l’actualité de la semaine
Considérons le cas du CP. Selon les informations fournies sur le site du ministère, en septembre, les élèves ont passé trois tests de dix minutes en français, et deux de onze minutes en mathématiques. Ensuite, à la fin janvier, en français, il y aura deux sessions d’évaluation de dix minutes et deux épreuves individuelles d’une minute chacune (si vous avez 25 élèves, il faudra s’organiser pour occuper les autres en attendant !). Enfin, en mathématiques, un test de huit minutes et un autre de treize minutes.
Il faut envisager les élèves de CP, qui n’ont eu en septembre qu’une seule semaine de cours depuis la rentrée : ils ont changé d’établissement, de rythme, sont assis plus longtemps qu’en maternelle, ont leur cartable et leurs affaires à gérer… et ils se retrouvent déjà en situation d’évaluation.
Ce que la présentation officielle omet de mentionner, c’est le temps d’explication nécessaire pour des élèves un peu stressés et désorientés, les soucis d’organisation matérielle, le simulacre du chronométrage… Après la passation, il y a également la saisie des résultats par l’enseignant (il serait intéressant de discuter des applications et logiciels utilisés dans l’Education nationale et de l’obsolescence du matériel…), sans oublier leur traitement ultérieur.
Ce mélange entraîne le stress des examens, la surcharge de travail des enseignants et la perte de temps qui nuit aux apprentissages. En effet, ces tests sont principalement effectués au début de l’année, période où les élèves commencent à établir quelques repères et habitudes de travail… qu’ils perdent en raison de ces évaluations gourmandes en temps et déstabilisantes.
Nombreux sont les enseignants qui déplorent la perte du plaisir d’apprendre et de la motivation sous la pression de la performance et des risques d’échec. Il est important de noter que ces évaluations sont critiquées depuis leur introduction par les enseignants, car elles ne reflètent pas ce qui se passe en classe.
Souvent, des connaissances non encore abordées sont évaluées. Ces examens imposent des standards aux niveaux de classe, alors que l’éducation est organisée par cycles, qui englobent plusieurs niveaux (CP/CE1/CE2 pour le cycle 2, CM1/CM2/6e pour le cycle 3), permettant normalement des apprentissages prolongés.
« Peser un cochon ne l’a jamais fait grossir », selon un proverbe rural. Le temps consacré à ces tests, qui ne sont pas en lien avec le travail des enseignants, ne contribue que très peu à la remédiation et encore moins aux apprentissages. Ces activités envahissent le temps sans réelle efficacité pédagogique.
Rappelons que l’évaluation en soi n’est pas problématique. Tous les enseignants testent leurs élèves et proposent des évaluations diagnostiques (avant les apprentissages), formatives (pendant) et sommatives (après). Tous cherchent à déterminer le niveau des enfants qui leur sont confiés. Mais pas de cette manière !
Alors, quelles sont réellement les fonctions de ces évaluations nationales ? Pour répondre à cette question, il est essentiel de remonter à leur origine. Historiquement, il y a toujours eu des dispositifs pour évaluer la performance du système éducatif. Toutefois, pour cela, il n’est pas nécessaire de faire passer des tests à tous les élèves, un échantillon pourrait suffire (comme pour Pisa).
Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education de 2017 à 2021, a eu une influence significative dans l’adoption généralisée des évaluations. Elles se sont intensifiées avec l’expérimentation des dédoublements dans les classes de CP et CE1 dans les réseaux d’éducation prioritaire (REP).
Le ministre considérait qu’il était nécessaire que ces dispositifs soient mesurables. « Il doit y avoir une hausse des évaluations, non pas pour le plaisir d’évaluer, mais parce que c’est un levier indiscutable d’amélioration », affirmait-il en 2018.
Cependant, bien qu’elles soient présentées comme un outil d’évaluation des politiques publiques, elles fonctionnent avant tout comme un outil de pilotage. Au final, elles servent également et surtout à évaluer et contrôler les enseignants.
Comme nous l’avons constaté, cela entraîne effectivement une certaine standardisation des pratiques des enseignants. C’est l’évaluation (l’aval) qui conditionne l’approche pédagogique (l’amont). C’est ce qu’on appelle le « teaching to test ». Si l’on se concentre uniquement sur les « fondamentaux », on risque de n’enseigner que ces éléments.
Ce pilotage et cette normalisation se manifestent tant au primaire qu’au secondaire. Et, au collège, ils se combinent avec une dynamique de sélection, illustrée par les fameux « groupes de niveaux ».
D’une certaine manière, nous assistons à une dépossession du métier d’enseignant qui remet en question la liberté pédagogique. L’école ne doit ni devenir ni être une institution avec des pratiques uniformisées, éloignées des besoins des élèves.
Au-delà des évaluations nationales, l’Education nationale souffre d’un mal qui touche de nombreux autres organismes et services publics : la quantophrénie. Ce terme spécifique, introduit par le sociologue américain Pitrim Sorokin, désigne « la maladie qui vous pousse à tout mesurer et à tout quantifier ».
Le sociologue Vincent de Gaulejac l’évoque pour parler de « l’idéologie managériale » dans son ouvrage La Société malade de la gestion. Cela rejoint l’affirmation du célèbre auteur de management Peter Drucker, qui disait que « vous ne pouvez pas gérer ce que vous ne pouvez pas mesurer » : là où le qualitatif serait nécessairement subjectif, le quantitatif offrirait l’objectivité.
Les directeurs d’école et les personnels de direction des établissements secondaires peuvent en témoigner. Une partie de leur travail consiste à compléter des tableaux Excel pour le niveau supérieur.
Les évaluations nationales ne sont qu’une extension de la mesure aux enseignants et aux élèves, illustrant une idéologie managériale appliquée aux services publics. Mais peut-on réduire l’acte éducatif à des tests standardisés et des statistiques ? Bien qu’il soit essentiel d’évaluer, laissons aux enseignants le soin de le faire à leur rythme et selon leur méthode ! C’est leur profession et leur expertise.
L’intelligence artificielle pourrait être essentielle pour déchiffrer une langue extraterrestre et comprendre les mystères de la communication émergente.
Dans le film Arrival, une linguistique s’efforce de décrypter un langage extraterrestre constitué de symboles élaborés. Ces messages, soumis à différentes interprétations par chaque pays, engendrent des tensions et des inquiétudes. Mais si un tel événement survenait aujourd’hui, l’intelligence artificielle pourrait se révéler être notre meilleur atout.
La définition d’une langue est un défi que les linguistes relèvent depuis des années. Nous employons des langues pour échanger, mais saisir leur genèse demeure compliqué. Contrairement aux fossiles, les langues ne laissent pas de traces visibles dans les archives fossiles. Ce fait complique l’analyse de leur développement à travers le temps.
Bien que l’évolution naturelle du langage demeure obscure, l’IA pourrait nous éclairer. La communication émergente, un champ captivant, nous aide à reproduire cette évolution. Des agents d’IA réalisent des opérations nécessitant de la communication, comme orienter un robot sans carte accessible. Ils élaborent des modes d’échange distincts, que nous pouvons ensuite analyser afin de comprendre comment une langue peut se développer.
Des expériences analogues ont été effectuées avec des humains. Imaginez qu’un anglophone et un non-anglophone doivent travailler ensemble pour sélectionner un objet. En l’absence d’une langue commune, ils recourent à des gestes qui créent un proto-langage élémentaire. Par le biais d’interactions répétées, ces signaux s’affinent et se structurent. L’IA opère selon une démarche similaire et perfectionne sa communication par tâtonnements.
Comprendre le langage de l’IA n’est pas facile. Si deux agents élaborent un langage qui nous échappe, comment déterminer leurs significations ? Un mot tel que « yayo » pourrait désigner un « oiseau » ou une idée différente. Les linguistes se servent de la théorie de l’information pour examiner ces interactions. Nous relions des schémas conversationnels à des objets. Cela nous permet d’établir des correspondances statistiques pour décoder les termes.
Ces travaux pourraient nous préparer à déceler une langue extraterrestre, si elle existait. Si nous disposons d’exemples de texte avec un contexte visuel, nos outils d’analyse statistique pourraient faciliter leur interprétation. Cependant, ces techniques ne se limitent pas à des scénarios de science-fiction. Elles pourraient optimiser la communication entre véhicules autonomes, drones ou encore améliorer les modèles de langage comme ChatGPT.
Déchiffrer les langages de l’IA ne revient pas seulement à concevoir des systèmes intelligents, mais également à en saisir les enjeux. Que ce soit des véhicules synchronisant leurs mouvements ou des IA prenant des décisions, ces recherches nous aident à évoluer dans un monde autonome de plus en plus interconnecté. Comprendre ces langages pourrait être la clé d’un avenir technologique serein.
Que vous assembliez un PC, planifiiez un magasin de bricolage épique sur Etsy, ou que vous répariez juste une vieille chaise qui grince, nous avons trouvé des outils pratiques que tout le monde peut apprécier. < div class=”relative mt-28 md:mx-auto md:flex md:max-w-container-md lg:mt-36 lg:max-w-none”> < div class=”duet–article–article-body-component-container sm:ml-auto md:ml-100 md:max-w-article-body lg:mx-100″> < div> La révolution de l’intelligence artificielle est impressionnante et tout, mais certains d’entre nous préfèrent encore se salir les mains en plongeant dans une pile de boulons, vis et écrous. Et avec les fêtes qui approchent, il est certain qu’il y a quelque chose à construire, réparer ou personnaliser. C’est pourquoi nous traçons une ligne claire devant les clés Allen bancales à un prix dérisoire et d’autres outils bon marché qui vous frustreront au point de l’épuisement. Au lieu de cela, nous nous concentrons sur le genre d’assistants de haute classe (mais pas nécessairement au prix élevé) qui feront sourire n’importe quel bricoleur. Vous ravirez tout bricoleur ou constructeur dans votre vie avec les différentes idées cadeaux ci-dessous, allant des tournevis électriques et niveaux laser à 360 degrés aux imprimantes 3D sans tracas et découpeuses de tissus DIY. Il y a aussi beaucoup de choses amusantes à apprécier entre les séances de marteau, comme des consoles de jeux rétro portables, ainsi que le drone DJI le moins cher et le plus petit que nous ayons jamais vu. Et c’est juste la surface (ne vous inquiétez pas, il existe un outil pour ça aussi). Vous trouverez ci-dessous des idées de cadeaux qui peuvent correspondre à une variété de budgets et de besoins, que vous recherchiez un petit cadeau ou quelque chose de plus conséquent qui volera la vedette — et le cœur de votre destinataire. < div class=”duet–article–article-body-component”> < div class=”mx-auto my-50 md:-ml-100 md:w-container-md lg:w-container-lg”> plage de prix :…
Dans l’univers des chatbots IA, la présence est essentielle. Les entreprises se sont rapidement mises à développer des applications pour ordinateurs et mobiles afin de doter leurs bots de nouvelles fonctionnalités, mais aussi pour s’assurer qu’ils soient à portée de main aussi fréquemment que possible. Un exemple frappant est la nouvelle application Gemini de Google pour iPhone, qui a été discrètement lancée sur l’App Store mondial cette semaine. Cette application gratuite est à la fois simple et efficace : c’est simplement une interface de chat et un historique de vos conversations passées. Vous pouvez poser des questions au bot par texte, par voix, ou via votre caméra, et il vous fournira des réponses. Elle est en fait identique à la section Gemini de l’application Google, ou à ce que vous obtiendriez en ouvrez un navigateur et en visitant le site de Gemini. L’application Gemini dispose d’un nouvel ajout : l’accès à Gemini Live, le mode de chat interactif et conversationnel du bot, similaire au mode vocal de ChatGPT. Gemini Live est disponible sur Android depuis quelques semaines, mais c’est la première occasion où les utilisateurs d’iPhone peuvent en bénéficier. D’après mes tests brefs jusqu’à présent, cela fonctionne effectivement très bien, et lorsque vous utilisez Live, il apparaît à la fois dans l’île dynamique de l’iPhone et sur votre écran de verrouillage. Cependant, Live sera finalement accessible partout. À chaque nouvelle mise à jour de Gemini, cela aussi le sera. L’objectif principal de l’application Gemini est d’avoir l’icône sur votre écran d’accueil, et de vous donner une option à assigner au Bouton d’Action ou à d’autres emplacements d’accès rapide sur votre téléphone. D’un simple tapotement et en une fraction de seconde, vous pouvez échanger avec le bot. Cet accès, ainsi que la mémoire musculaire qu’il contribue à créer, sont essentiels pour…
Google a lancé une application autonome Gemini pour l’iPhone.
Une innovation technologique reposant sur l’intelligence artificielle nous offre une protection contre la reconnaissance faciale inappropriée sur Internet. Nommé « Chameleon », ce modèle génère des masques numériques invisibles pour nos images personnelles. Cela empêche les cybercriminels de les exploiter sans notre autorisation.
Êtes-vous conscient que partager nos images en ligne nous expose au danger de voir notre vie privée compromise par la collecte illégale d’images faciales ?
De plus, les cybercriminels et d’autres individus malintentionnés peuvent effectivement tirer parti de ces bases de données d’images pour réaliser des fraudes d’identité, du harcèlement et d’autres crimes.
À ce propos, nous pourrions facilement devenir des victimes et des cibles aisées pour des publicités et des attaques ciblées indésirables.
Vous pensez sûrement qu’il existe déjà des systèmes fournissant ce type de protection.
Cependant, contrairement aux solutions présentes, y compris celles qui appliquent divers masques à chaque image, Chameleon produit un masque de préservation de la vie privée unique et adapté (P-3) pour toutes les images d’un utilisateur donné.
<p Il va donc générer un masque à partir de quelques photos fournies par l'utilisateur. Une fois celui-ci appliqué, les images protégées ne seront plus détectables par les systèmes de reconnaissance faciale, qui les considéreront comme appartenant à une autre personne.
Développé par une équipe de recherche de Georgia Tech et de l’Université de Hong Kong, Chameleon vise deux objectifs principaux. D’abord, protéger l’identité de l’individu tout en maintenant une différence visuelle minimale par rapport aux images d’origine.
Les tests ont d’ailleurs prouvé que Chameleon dépasse les principaux systèmes existants en matière de performance et d’efficacité.
À l’avenir, les chercheurs ambitionnent d’étendre les domaines d’application de Chameleon. En particulier pour entraver l’usage non autorisé d’images dans la formation de modèles d’intelligence artificielle génératifs.
Ils envisagent également de publier le code de Chameleon sur GitHub afin de permettre à d’autres de continuer cette œuvre de sauvegarde de la vie privée des données visuelles.
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